Sortir de l’impasse: l’urgence d’un référendum européen pour
dire non au TSCG et oui à une Constituante européenne.
1- L’impasse d’un Traité autoritaire, anti-écologique et antisocial
Alors même que l’Europe s’enfonce
dans la récession, les dirigeants européens et le FMI persistent à vouloir
imposer -avec le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance)- des politiques d’ajustement structurel qui depuis 40 ans ont
démontré leur nocivité économique et sociale partout où elles ont été
appliquées dans le monde.
En proposant de
constitutionnaliser (articles 3 à 8 du Traité) une règle (d’or) de déficit budgétaire
dont l’étalon sera la notion contestable de «déficit structurel»,
le TSCG radicalise la préférence monétariste qui préside à la construction
européenne depuis 30 ans.
Il dessaisit les citoyens
d’Europe et les parlements/ gouvernements de tout pouvoir de délibération et de décisions dans les choix de
politique budgétaire. Il achève de confier tous les instruments de la
politique économique à une technocratie acquise à une stratégie néolibérale et
post-démocratique: démantèlement de l’Etat social et marchandisation de
la planète, liberté de spéculation et libre-échange intégral, gouvernance
autoritaire et centralisée des populations.
a- Dévaluation interne, austérité, récession
Son objectif n’est donc pas de
relancer une dynamique fédérale solidaire dans la zone euro.
Le
« Pacte de croissance » arraché par François Hollande en juin 2012
permet certes au Président français de sauver officiellement la face.
Cependant, par son contenu comme par ses ambitions limitées, ce Pacte ne
relancera aucune croissance, dont les contours demeurent du reste très flous jusqu’à
présent. Muni d’outils rachitiques, il reste de surcroît soumis à de fortes
conditionnalités.
En l’absence de politique de change, le TSCG risque surtout d’être utilisé comme
une machine de guerre pour une dévaluation interne visant
à contraindre les peuples européens à accepter la disparition de politiques
sociales et publiques jugées obsolètes et à subir une flexibilité encore accrue
du marché du travail: concurrence fiscale, baisse des salaires, des retraites
et des cotisations sociales, facilitation des licenciements, atteintes aux
droits des travailleurs et des chômeurs, etc.
Ainsi, la « stabilité » qu’il prétend organiser a un nom : récession. En
effet le TSCG va amplifier la récession en France et en Europe, accentuer les
divergences et les tensions entre le nord et le sud de l’eurozone. Jusqu’à son
implosion ?
Au total, le TSCG ne semble tirer aucune leçon du résultat de 20 années de
politique financière de l’euro, ne dit pas un mot sur les causes de la crise
actuelle et s’avère incapable d’esquisser une stratégie politique, économique,
écologique et sociale de sortie de crise.
b- Un régime post-démocratique
En intégrant dans notre Constitution une règle imposée par la pression des
marchés et de l'industrie financière, il met sous tutelle notre démocratie. La règle d’or
interdira formellement aux peuples et aux élus d’opérer des choix
politiques majeurs, voire historique: avec
une telle règle en vigueur la réunification allemande aurait été
impossible !
Aujourd’hui et demain, sa dynamique récessive empêchera la reconversion
écologique de l’économie (transports, bâtiments, énergies renouvelables,
logement, partage du travail et des richesses, etc.) et donc la création
d’emploi.
Face à cette tentative de coup de force constitutionnel consistant à donner
l’onction juridique suprême à des politiques d’austérité, de nombreux citoyens
attachés à la construction d’une république européenne, écologique et sociale
éprouvent un sentiment de révolte et une volonté d’action.
2- Sortir de l’impasse
Engagés pour la démocratie et
l’écologie, conscients de l’impasse dans laquelle se meure l’Europe du fait de
la cécité des politiques actuelles, nous
croyons en l’urgence d’une nouvelle donne mobilisatrice pour relancer l’unité
et la démocratie européennes.
Nous proposons d’user immédiatement du droit de pétition prévu par
l’article 11 du Traité de Lisbonne pour
mobiliser et rassembler les citoyens d’Europe contre le TSCG, pour demander son remplacement par un
pacte écologique et social (PACES) et préparer une Assemblée constituante
européenne.
a-Le pacte écologique et social (PACES) que nous voulons se substituera aux règles imposées par
le TSCG, le Traité de Lisbonne et les critères de Maastricht qui mènent
l’Europe à la ruine et aux antagonismes nationaux.
Ce nouveau pacte se traduira par l’adoption de nouveaux
objectifs budgétaires, monétaires, fiscaux, financiers, sociaux et
environnementaux visant à assurer la transition énergétique et écologique, le
bien-être social et la coopération pacifique à l’intérieur comme à l’extérieur
de l’U.E.
Il inclura une réforme financière de grande ampleur.
Les
activités financières des banques seront séparées de leur activité de dépôt.
Les établissements financiers opérant dans les paradis fiscaux se verront
retirer leur licence bancaire. La lutte contre l’évasion fiscale, la corruption
et les paradis fiscaux deviendra une priorité effective : elle sera considérablement renforcée par la
dotation de moyens adéquats.
Le Parlement européen s’en saisira et le portera
devant le Conseil. Il sera avalisé par un référendum européen qui sera
organisé en même temps que les élections du prochain Parlement Européen. Celui-ci
sera mandaté pour s’ériger en Assemblée Constituante.
L’Assemblée constituante, élue au suffrage universel, se
donnera pour objectif de rédiger une constitution européenne qui permettra aux
citoyens européens de reprendre le contrôle politique, économique et monétaire
de l’Union européenne. Cette
constitution européenne sera proposée au vote des citoyens européens par voie
référendaire dans les 27 pays de l’Union.
b-Pour une Assemblée constituante
Il n’y aura pas
d’Europe sans les citoyens qui la composent et encore moins contre eux. Selon
nous, le processus constituant devra :
1-Etablir la citoyenneté européenne de tous les citoyens des 27 Etats membres
de l’U.E. et élargir les droits et libertés des citoyens européens, en
particulier leur droit de saisine directe et d’initiative référendaire.
2-Elaborer la démocratie
européenne par le pouvoir codécisionnel
du Parlement européen dans la politique de l’Union, le doter d’un droit
d’initiative législative généralisé ainsi que du pouvoir de renverser à la majorité
simple la Commission européenne, permettant ainsi un véritable contrôle de
l’exécutif par le législatif.
3-Modifier les statuts de la BCE dont les membres seront conommés par
la Parlement. L’objectif central de la BCE sera de favoriser le développement
économique, écologique et social de l’Europe grâce à une politique monétaire et
financière appropriée. Elle pourra prêter directement aux Etats membres et
racheter des bons du Trésor national.
Nous souhaitons par cette contribution aider à ce qu’un débat constructif s’engage parmi les citoyens
d’Europe. Loin des caricatures et des simplifications qui servent trop souvent
d’arguments.
Nous demandons que le TSCG fasse l’objet d’un référendum européen, proposé
le même jour aux pays d’Europe où il s’appliquerait. En effet, comment accepter
sans débat et sans vote populaires une « règle d’or » qui
s’imposerait désormais automatiquement aux parlements et aux citoyens ?!
Nous nous joignons à la
mobilisation du 30 septembre 2012 contre le TSCG et pour une Europe démocratique,
écologique et solidaire. C’est une étape importante pour proposer des
orientations qui tournent le dos aux nationalismes et œuvrent à l’unité des
citoyens européens sur des bases claires.
Pierre Jestin et Mélanie Lacide, candidats EELV aux élections législatives
de juin 2012 dans la circonscription Europe du sud-Méditerranée,
Thanos Contargyris, économiste, directeur de campagne de Pierre Jestin et Mélanie
Lacide aux élections législatives, membre fondateur de Français du Monde-ADFE et
d’Attac en Grèce
haut et fort, comme sait le faire Greenpeace.
francois dit : Thursday 23 August 2012 à 9:22
L essentiel est que les analyses et visions de GP soient presentees et defendues lors de cette prochaine Conference Environnementale.
Ce n’est pas un terrain de jeu que politique, c’est l’avenir de notre planète et celui de nos enfants qui est en cause.
Toutefois, il ne faut pas se leurrer, je pense que tout cela est créer pour donner une image plus “verte” au gouvernement et par ce biais, donner encore une fois, de fausses solutions (si il y en a !) aux problèmes, dans le but de contenter la population.
Et je pense aussi que tout cela est déjà bien ficelé avec les multinationales et industries.
Néanmoins, comme je le disais, je suis très favorable à la présence de Greenpeace à cette conférence, afin de nous informer par la suite des décisions prises ou non et d’obtenir des informations plus claires sur les points de vue du gouvernement à propos des sujets d’actualités, tels que le gaz de Shiste, la part du nucléaire et des énergies renouvelables etc ..
Le gouvernement évince Nicole Bricq du Ministère de l’écologie, il enterre la proposition de loi de juillet 2011 refusant toutes explorations et exploitations pétrolières et gazières ainsi que l’offshore profond en offrant la Guyane à Schell sur un plateau, il rassure Areva et il déclare que le nucléaire est “une filière d’avenir”… Mais c’est justement pour toutes ces raisons que la présence de Greenpeace est importante…
Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai raison mais à titre personnel j’en viens à me dire, contrairement à tous les messages au-dessus, qu’il serait peut-être bon d’adopter une posture un peu radicale et peut-être plus stratégique : N’y allons pas ! A la suivante peut-être oui mais pas à celle-là ! N’y allons pas !!!
Disparition prochaine et en marche, dans la plus-part des océans, des espèces que nous consommons (et je reste là dans l’anthropocentriste vision utilitariste des espèces dont il faut bien se garder de s’écarter sous peine d’être excommunié des parloirs, quand bien même tout écologiste sait sans équivoque que le spécisme est une des causes fondamentale de l’impact de l’être humain sur la Terre)… Nouvelle vague majeure d’extinction des espèces avec cette fois pour la première fois dans l’histoire de notre monde, une unique espèce qui en est la cause (c’est ‘nuisibilis’ qu’on substituera à ‘sapiens’ sur notre épitaphe si on ne se remuent pas maintenant pour renverser la vapeur bon sang !) …
Maintient d’une politique énergétique en France basée sur le nucléaire et les hydrocarbures et tant pis si tous les rapports du GIEC depuis 20ans et l’immense majorité des études dans le monde et la fonte accélérée de l’Arctique nous hurlent d’arrêter DES MAINTENANT ; tant pis pour les gamins japonais qui se trimbalent avec des dosimètres à l’école (je sais on en parlait y’a mille ans d’ici, y’a 18 mois…) ; tant pis Tchernobyl, Fukushima, les bénéfices du nucléaire français qui tombent dans les poches du privé et les coûts de la catastrophe qui surviendra tôt ou tard et que les contribuables prendront en charge à la renationalisation d’EDF…
Dans l’incertitude et for what it’s worth comme disait quelqu’un…
E.
L’important, au fond, c’est ce que vous allez y dire.
Votre absence comme révélateur de votre mécontentement par les médias? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est ce que vous direz qui vous fera ou non passer au premier plan. Les mots que vous choisirez, les formules que vous retiendrez, la spontanéité et le coeur que vous y mettrez feront sans doute plus pour les médias qu’une chaise restée vide parmi toutes les ONG.
Pas de langue de bois. Pas de fausse courtoisie. Du vrai, du concret, du provocant s’il le faut, qui sorte du coeur et des tripes.
On ne discute pas le bout de gras pour donner bonne conscience à Hollande-Ayrault et consorts et éveiller vaguement les consciences des boutiquiers énergétiques ou autre: on cause avenir de tous.
On cause avenir de nos enfants.
Je m’en fous qu’on fournisse X emploi pendant 50 ans dans telle ou telle filière. Moi, je regarde à 100 ans, à 1000 ans s’il le faut, et je pense à mes arrière-petits-enfants: ou et comment vivront-ils. Des milliers d’emplois pour 50 ans ne valent pas 50 000 années de terre incendiée et d’océans déserts. Point.
En 2012 et après, tout investissement dans une énergie qui ne soit pas renouvelable est un investissement morbide. Reste à l’homme (à la France, poruquoi pas, rêvons un peu) à n’être plus gouverné que par l’intelligence.
C’est pourquoi je constate avec satisfaction que vous ne parlez pas de Notre Dame des Landes, un dossier totalement nimby qui veut ignorer que la partie incompressible du transport aérien intercontinental qui ne partira pas de province, ira aggraver la situation des riverains d’Ile de France et de ceux qui sont voisins des parcours de rabattement. Ne perdez pas de temps sur ce dossier dont toutes les données ont été dénaturées et dont les alternatives avancées par les opposants ne résistent pas au moindre examen objectif des experts du secteur.
Ce constat ne doit pas vous empêcher de défendre toutes les mesures qui peuvent réellement freiner les transports polluants et énergivores, dont le transport aérien. A condition que les solutions que vous avancez ne soient pas seulement un “déplacement” du problème, mais de réelles contraintes.
Bon courage.
Ce gouvernement est au début de son quinquenat et, il doit savoir qu’en se servant des ressources environnementales, il empreinte à tous les enfants du monde(générations futures) auxquelles nous devons laisser une TERRE vivable et viable. Les autres nations observent et, la pollution n’ayant pas de frontières écologiquement parlant, tout désastre écologique causé en France affectera inévitablement le monde entier.
Allez-y GREEN PEACE.
Célestin à Kinshasa.
si c’est de la com, le crier haut et fort !
Nous sommes avec vous
Le gouvernement doit savoir qu’il n’est pas seul.
Nous sommes avec vous, nous relaierons!
cela ne vous empêchera pas de dénoncer haut et fort les conditions d’organisation de cette conférence, avant, pendant, après …pour éviter toute récupération ou manipulation !!
Mais je sais que nous n’avons pas tous les détails, on vous fait confiance sur la décision finale! Dans les deux cas, ayez un message clair.
Moana
L’absence de consultation de la population sur l’aéroport ND des Landes, le nucléaire, le pacte de stabilité le sont aussi.
L’absence de re-négociation du pacte budgétaire l’ait également.
Hollande et ses ministres ont déjà tout ficelé avec les industriels auxquels il fait les yeux doux, les banques qu’il faut rassurer et l’Europe à laquelle les états abandonnent leur souveraineté avant même que ne commence la première discussion sur le premier sujet.
Et puis il faut manifester le 29 septembre contre la ratification du pacte par les parlementaires car tout est lié : l’austérité, le déficit, le pétrole, le nucléaire…..
Ce gouvernement ne fera probablement pas plus… voire pire que le gouvernement précédent, ce qui semble abbérant mais bon.. quand on voit que les écolos ont pactisé avec eux pour avoir quelques places.. il faut donc y aller pour deux raisons: la première étant de dénoncer l’immobilisme, voire le retour en arrière de ce gouvernement dans le domaine de l’écologie (l’avenir c’est le nucléaire dixit Montebourg!! tout le monde hallucinait quand Sarkozy disait la même chose !!!) et la deuxième pour espérer leur faire ouvrir les yeux (mon côté utopiste, rêveur probablement.. côté que je ne peux pas laisser tomber). Mais qu’ont-ils devant les yeux ces gouvernements? Ils ne vivent pas sur Terre?
le bon sens ?
c’est aussi et surtout l’industrie qu’il faut faire bouger, muter
- Soit une lourde présomption de manipulation a été clairement identifiée et dans ce cas c’est la chaise vide mais dans un organisme purement consultatif, donc sans effet de pression lié à cette absence : il faudra donc crier à la manipulation avant et expliquer pourquoi Greenpeace n’y va pas tout en proposant une méthode de consultation alternative.
- Soit il n’y a rien de flagrant, ce qui semble être le cas ici, et là il FAUT y aller au risque sinon de perdre toute crédibilité aux yeux du public en tant qu’interlocuteur incontournable. On croit en Greenpeace parce qu’elle sait défendre nos idées, pas si elle laisse les autres s’exprimer tous seuls.
Bon courage à tous
- pays riches, pays pauvres
- épuisement des ressources (débordement des déchets)
- futures famines, émeutes de la faim et de la soif
- immigration, fuite de la pauvreté
- accès à la culture et à la contraception
Je ne suis pas un specialiste du lobbying mais il me semble que c’est en martelant son opinion partout ou c’est possible qu’on peut faire pencher la balance de son cote.
Et puis si on n’y va pas on a moins de legitimite a critiquer la methode ou les eventuels resultats.
Il me semble que ces réunions sont de nature à confirmer l’adage selon lequel lorsqu’on souhaite enterrer un problème on crée une commission.
Si l’on entend donner à ladite commission de réels moyens il faut lui donner un vrai pouvoir de décision et les moyens financiers qui permettent la mise en oeuvre de ses décisions. Sinon, une fois de plus on aura fait quelques bulles dont la seule utilité sera de prêter à croire aux naïfs qu’on s’occupe de l’affaire. Et souvenez vous de ce que nous avons observé dans un passé récent où l’on nous a rebattu les oreilles du Grenelle de l’environnement dont on peut mesurer la vacuité aujourd’hui.
Jean-Claude
Je pense que Greenpeace se doit d’être présent, d’une part pour défendre un environnement aujourd’hui délaissé au profit de l’argent, et d’autre part pour, en cas de tentative de manipulation, montrer que nous ne sommes pas dupes et que nous ne nous laisserons pas embobiner.
mimie
Au vu des premières mesures prises par le gouvernement sur le prix du carburant, je ne suis guère optimiste. Mais, justement, il faut que les choses soient dites très clairement par Greenpeace dont la légitimité écologiste est reconnue.
si greenpeace n’y va pas il y a de forte chance pour que médiatiquement ça tourne en sa défaveur.
Bon courage et merci pour tous les acteurs des ong qui luttent pour un monde meilleur
La prise de conscience est progressive, et à mon avis le changement et l’action viendront de la base, qui aura grandit.
L’absent n’est pas entendu; même si c’est par contestation, la partie en face s’en réjouira.
Plus on fera de bruit autour de l’environnement et moins on empêchera le ronron quotidien d’étouffer les problèmes.
C’est pas gagné, mais on a le devoir de tout tenter !
Bon courage !
En tant qu’asso (et contrairemenent aux partis politiques), on n’a pas à choisir entre opposition et participation. Et notre rôle est bien de faire les deux sans états d’âme. Vouloir changer les choses, c’est tirer toutes les ficelles démocratiques possibles sans exception.
Donc ALLONS-Y, bien sûr.
En revanche, et parce qu’on ne peut pas ignorer la récupération médiatique qui sera faite de notre participation, il faut jouer aussi avec cet outil là (médiatique). Et pleinement. C’est-à-dire, prendre acte des engagements qui semblent aller dans le bon sens mais faire connaître clairement les insuffisances, les points de blocage, les frictions (c’est peut-être là-dessus qu’il faudra le plus se rendre visibles dans les médias).
Et pourquoi pas imaginer des actions des militants pendant ou juste après la conférence (sur les sujets que l’on sait les plus polémiques), ce qui aurait le mérite de bien montrer que nous sommes sur tous les fronts…