samedi 29 septembre 2012


Sortir de l’impasse: l’urgence d’un référendum européen pour dire non au TSCG et oui à une Constituante européenne.


1- L’impasse d’un Traité autoritaire, anti-écologique et antisocial

Alors même que l’Europe s’enfonce dans la récession, les dirigeants européens et le FMI persistent à vouloir imposer -avec le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance)- des politiques d’ajustement structurel qui depuis 40 ans ont démontré leur nocivité économique et sociale partout où elles ont été appliquées dans le monde. 
En proposant de constitutionnaliser (articles 3 à 8 du Traité) une règle (d’or) de déficit budgétaire dont l’étalon sera la notion contestable de «déficit structurel», le TSCG radicalise la préférence monétariste qui préside à la construction européenne depuis 30 ans.
Il dessaisit les citoyens d’Europe et les parlements/ gouvernements de tout pouvoir de délibération et de décisions dans les choix de politique budgétaire. Il achève de confier tous les instruments de la politique économique à une technocratie acquise à une stratégie néolibérale et post-démocratique: démantèlement de l’Etat social et marchandisation de la planète, liberté de spéculation et libre-échange intégral, gouvernance autoritaire et centralisée des populations.

a-  Dévaluation interne, austérité, récession

Son objectif n’est donc pas de relancer une dynamique fédérale solidaire dans la zone euro.
Le « Pacte de croissance » arraché par François Hollande en juin 2012 permet certes au Président français de sauver officiellement la face.
Cependant, par son contenu comme par ses ambitions limitées, ce Pacte ne relancera aucune croissance, dont les contours demeurent du reste très flous jusqu’à présent. Muni d’outils rachitiques, il reste de surcroît soumis à de fortes conditionnalités.
En l’absence de politique de change, le TSCG risque surtout d’être utilisé comme une machine de guerre pour une dévaluation interne visant à contraindre les peuples européens à accepter la disparition de politiques sociales et publiques jugées obsolètes et à subir une flexibilité encore accrue du marché du travail: concurrence fiscale, baisse des salaires, des retraites et des cotisations sociales, facilitation des licenciements, atteintes aux droits des travailleurs et des chômeurs, etc.
Ainsi, la « stabilité » qu’il prétend organiser a un nom : récession. En effet le TSCG va amplifier la récession en France et en Europe, accentuer les divergences et les tensions entre le nord et le sud de l’eurozone. Jusqu’à son implosion ?
Au total, le TSCG ne semble tirer aucune leçon du résultat de 20 années de politique financière de l’euro, ne dit pas un mot sur les causes de la crise actuelle et s’avère incapable d’esquisser une stratégie politique, économique, écologique et sociale de sortie de crise.

b-  Un régime post-démocratique

En intégrant dans notre Constitution une règle imposée par la pression des marchés et de l'industrie financière, il met sous tutelle notre démocratie. La règle d’or interdira formellement aux peuples et aux élus d’opérer des choix politiques majeurs, voire historique: avec une telle règle en vigueur la réunification allemande aurait été impossible !
Aujourd’hui et demain, sa dynamique récessive empêchera la reconversion écologique de l’économie (transports, bâtiments, énergies renouvelables, logement, partage du travail et des richesses, etc.) et donc la création d’emploi.
Face à cette tentative de coup de force constitutionnel consistant à donner l’onction juridique suprême à des politiques d’austérité, de nombreux citoyens attachés à la construction d’une république européenne, écologique et sociale éprouvent un sentiment de révolte et une volonté d’action.

2-  Sortir de l’impasse
Engagés pour la démocratie et l’écologie, conscients de l’impasse dans laquelle se meure l’Europe du fait de la cécité des  politiques actuelles, nous croyons en l’urgence d’une nouvelle donne mobilisatrice pour relancer l’unité et la démocratie européennes.
Nous proposons d’user immédiatement du droit de pétition prévu par l’article 11 du Traité de Lisbonne pour mobiliser et rassembler les citoyens d’Europe contre le TSCG, pour demander son remplacement par un pacte écologique et social (PACES) et préparer une Assemblée constituante européenne.

a-Le pacte écologique et social (PACES) que nous voulons se substituera aux règles imposées par le TSCG, le Traité de Lisbonne et les critères de Maastricht qui mènent l’Europe à la ruine et aux antagonismes nationaux.
Ce nouveau pacte se traduira par l’adoption de nouveaux objectifs budgétaires, monétaires, fiscaux, financiers, sociaux et environnementaux visant à assurer la transition énergétique et écologique, le bien-être social et la coopération pacifique à l’intérieur comme à l’extérieur de  l’U.E.

Il inclura une réforme financière de grande ampleur
Les activités financières des banques seront séparées de leur activité de dépôt. Les établissements financiers opérant dans les paradis fiscaux se verront retirer leur licence bancaire. La lutte contre l’évasion fiscale, la corruption et les  paradis fiscaux deviendra une priorité effective : elle sera considérablement renforcée par la dotation de moyens adéquats.
Le Parlement européen s’en saisira et le portera devant le Conseil.    Il sera avalisé par un référendum européen qui sera organisé en même temps que les élections du prochain Parlement Européen. Celui-ci sera mandaté pour s’ériger en Assemblée Constituante.
L’Assemblée constituante, élue au suffrage universel, se donnera pour objectif de rédiger une constitution européenne qui permettra aux citoyens européens de reprendre le contrôle politique, économique et monétaire de l’Union européenne. Cette constitution européenne sera proposée au vote des citoyens européens par voie référendaire dans les 27 pays de l’Union.

b-Pour une  Assemblée constituante
Il n’y aura pas d’Europe sans les citoyens qui la composent et encore moins contre eux. Selon nous, le processus constituant devra :
1-Etablir la citoyenneté européenne de tous les citoyens des 27 Etats membres de l’U.E. et élargir les droits et libertés des citoyens européens, en particulier leur droit de saisine directe et d’initiative référendaire.
2-Elaborer la démocratie européenne par le pouvoir codécisionnel du Parlement européen dans la politique de l’Union, le doter d’un droit d’initiative législative généralisé ainsi que du pouvoir de renverser à la majorité simple la Commission européenne, permettant ainsi un véritable contrôle de l’exécutif par le législatif.
3-Modifier les statuts de la BCE dont les membres seront conommés par la Parlement. L’objectif central de la BCE sera de favoriser le développement économique, écologique et social de l’Europe grâce à une politique monétaire et financière appropriée. Elle pourra prêter directement aux Etats membres et racheter des bons du Trésor national.

Nous souhaitons par cette contribution aider à ce qu’un débat constructif s’engage parmi les citoyens d’Europe. Loin des caricatures et des simplifications qui servent trop souvent d’arguments.
Nous demandons que le TSCG fasse l’objet d’un référendum européen, proposé le même jour aux pays d’Europe où il s’appliquerait. En effet, comment accepter sans débat et sans vote populaires une « règle d’or » qui s’imposerait désormais automatiquement aux parlements et aux citoyens ?!
Nous nous joignons à la mobilisation du 30 septembre 2012 contre le TSCG et pour une Europe démocratique, écologique et solidaire. C’est une étape importante pour proposer des orientations qui tournent le dos aux nationalismes et œuvrent à l’unité des citoyens européens sur des bases claires.

Pierre Jestin et Mélanie Lacide, candidats EELV aux élections législatives de juin 2012 dans la circonscription Europe du sud-Méditerranée,
Thanos Contargyris, économiste, directeur de campagne de Pierre Jestin et Mélanie Lacide aux élections législatives, membre fondateur de Français du Monde-ADFE et d’Attac en Grèce

mardi 18 septembre 2012

Pour le droit de vote des étrangers aux élections

Dans le journal Le Monde daté du mardi 18 septembre, le Ministre de l’Intérieur M.Valls a considéré que le droit de vote des étrangers aux élections locales n’était pas « une revendication forte dans la société française ».
Cette revendication est pourtant un engagement du candidat François Hollande, plus précisément sa 50ème proposition de campagne. La peur du Front National ou la contrainte de la majorité des 3/5 au Congrès ou d’un référendum pour que cette loi puisse être mise en œuvre ne peut sans cesse servir d’argument pour que cette réforme nécessaire soit repoussée à la législature suivante ou considérée comme une revendication secondaire.
La République est assez forte pour faire ce choix de confiance, plutôt que de céder aux peurs attisées par une partie de la droite et toute l'extrême droiteC'est bien parce que les étrangers n'ont pas de droits politiques -alors même qu'ils acquittent l'impôt- que la propogande raciste peut les désigner comme les boucs émissaires des difficultés économiques et sociales du pays. 

Avec Europe Ecologie Les Verts, je suis ainsi favorable au droit de vote pour l'ensemble des résident-e-s étranger-es présents depuis 5 ans sur le territoire national pour toutes les élections locales et nationales. Nous avons défendu cet engagement politique lors des élections législatives  de juin 2012 parce que nous sommes convaincus que l'égalité politique est la condition du respect individuel et social.

Visant à favoriser l’implication des étrangers non communautaires dans la vie publique et à renforcer leur intégration dans la communauté française, cette proposition doit trouver une concrétisation avant les élections municipales de 2014.

Nous réaffirmons notre attachement à la citoyenneté de résidence et demandons au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la loi constitutionnelle soit menée à terme avant l’été 2013. 
Dans l'Europe des 27, le droit de vote des étrangers aux élections locales existe déjà déjà dans 15 pays. De ce fait, de nombreux-ses Français-es  résidents-es hors de France participent  comme électeurs et/ou élus à la vie politique de leur pays d'accueil.
François Mitterrand avait déjà fait cette promesse en 1981. Il est donc urgent depuis 30 que le Président socialiste de la République française respecte cet engagement fondamental pour la citoyenneté politique, l'égalité sociale et le progrès humain.

vendredi 14 septembre 2012

Que penser de la taxe sur les transactions financières?













La taxe sur les transactions financières, instituée par l'article 5 de la loi de finances rectificative pour 2012(1) créant l'article 235 ter ZD du code général des impôts, est entrée en vigueur le 1er août2012.Examinons-en le dispositif pour nous faire une idée de son impact.


1-L'essentiel du texte de loi:

Cette taxe de 0,20 % s'appliquera à tout achat de valeurs mobilières cotées sur un marché français, européen ou étranger de sociétés dont le siège social est situé en France et dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros au 1er janvier de l'année d'imposition.

Les sociétés du CAC 40 sont ainsi comprises dans cet ensemble. 

C'est à un arrêté du ministre de l'économie et du budget qu'il appartenait de récapituler la liste des sociétés concernées. Il a été publié(2) le 12 juillet 2012 au Journal officiel et la liste comprend 109 sociétés

En sont exclues les sociétés étrangères cotées à Paris (General Electric, HSBC, Maroc Telecom, Merck, Robeco, Telefonica,...) mais également des sociétés françaises dont le siège social est basé ailleurs qu'en France (NYSE Euronext, STMicroelectronics,...).


2-Comment ça marche:
En achetant 500 euros d'actions, l'investisseur paie, en plus des frais de courtage, une taxe de 1 euro. Cette somme est directement prélevée par sa banque ou son courtier afin d'être reversée à Bercy.
Cependant, et cela n'a rien d'anecdotique, la taxe est due sur la position nette acheteuse sur chacune des 109 valeurs éligibles après chaque séance de bourse.
Illustrons le propos et supposons que le 15 septembre 2012, vous fassiez quelques allers-retours sur BNP Paribas: achat de 200 titres à 30 €, vente de la même quantité à 32,50 € et achat 250 titres à 30,25 €, la taxe due sera de 15,06 € découlant du prix moyen de vos 250 titres à la fin de la séance de bourse qui est de 30,138 € [(200 x 30) + (250 x 30,25) / 450] multiplié par votre position nette acheteuse de 250 titres et en appliquant le taux de 0,20 %.
Pas de quoi dissuader les gros spéculateurs, on en conviendra. De surcroît, les produits dérivés sont exclus de la la taxation. 
Autre élément,le taux est porté à 0,2% contre 0,1% dans le projet Fillon. Grâce à ce doublement du taux, l'équipe de Jean-Marc Ayrault table sur une rentrée d'argent de 200 millions d'euros en 2012 et de 500 millions d'euros à compter de 2013. Ce doublement du taux est destiné à « garantir le rendement » de la taxe dont le taux précédent  "n'aurait pas permis d'atteindre le rendement initialement escompté par l'ancien gouvernement" selon M.Cahuzac, ministre du budget.
Quoi qu'il en soit, on est bien loin des calculs initiaux selon lesquels la TTF devrait rapporter 1,6 milliard d'euros par an. Enfin, selon l'article 6 du projet de loi de finances rectificative pour 2012 le seuil de capitalisation d'un milliard d'euros sera apprécié au 1er décembre et non plus au 1er janvier « pour permettre aux opérateurs de connaître, avant le début de l'année d'imposition, les titres de sociétés dont les transactions entrent dans le champ de la taxe », précise l'exposé des motifs de cet article 6.

Ce sont donc les banques ou les courtiers qui devront reverser la somme indue à l'Etat. Le secteur financier craint que les clients ne préfèrent investir sur les actions des sociétés françaises cotées à l'étranger. Les parlementaires français ont donc tenté d'inclure, dans le collectif budgétaire, la taxation des "American depositary receipts" (ADR, ou certificats de détentions d'actions). Mais le 27 juillet dernier, la très puissante SIFMA, l'association des courtiers, banques et gérants d'actifs américains, s'est fendu d'un courrier cinglant à Pierre Moscovici. Révélée par le blog Margin Call, la missive agite la menace de ventes massives d'ADR concernant les entreprises françaises (Total ou Sanofi par exemple). Pour éviter la déstabilisation de ces fleurons de l'économie française, la Commission mixte paritaire a repoussé au 1er décembre prochain la taxation des ADR. Ce qui reporte le conflit entre Paris et Wall Street.

3-Les objectifs de cette taxe:

En 1972, James Tobin, le prix Nobel d'économie, proposait la création d'une taxe sur les transactions monétaires internationales, à un taux faible, afin de freiner la spéculation à court terme. Trente ans et cinq crises financières ( 1987, 1992, 1997, 2001 et 2008-2012) plus tard, la France se dote d'un tel dispositif, inscrit dans le collectif budgétaire. Mais le champ d'application et le produit de cette taxe sur les transactions financières (TTF) posent problème.
En théoriele principe de taxe Tobin n'est efficace seulement s'il est appliqué à l'échelle mondiale. 
Le Royaume-Uni dispose d'une taxe de type Tobin, le "Stamp Duty Land Tax" (SDLT), qui s'applique sur les transactions immobilières, les taxant à hauteur de 0,5%.Cependant, les travaillistes comme les conservateurs, aujourd'hui au pouvoir, refusent tout projet de taxe supranationale sur les transactions financières. Leur argument? Une TTF ferait fuir les investisseurs, et donc les capitaux, vers des places boursières qui n'appliqueraient pas la même fiscalité.
Ce que disent les milieux financiers a bien sûr une grande importance puisque ce sont eux les maîtres du monde en l'absence d'une volonté politique déterminée de les mettre au pas.
La plupart reprennent l'argument des Britanniques : un nouvel impôt gonflant le coût des transactions risque d'éloigner les investisseurs de la Bourse. Dans une interview aux Echos, Jean Eyraud, président de l'Association française des investisseurs institutionnels (Af2i), résume la position de tous : "Cette taxe va frapper les investisseurs français, institutionnels comme particuliers, alors qu'elle était censée 'punir' les responsables de la crise financière (…) Par ailleurs, elle frappe les titres de sociétés françaises les plus liquides." Autrement dit, les Français risquent de payer pour une spéculation qui s'opère souvent en dehors de nos frontières. Et, au vu du blocage anglais, irlandais, néerlandais, maltais,etc. l'idée d'une taxe européenne semble s'éloigner.
Néanmoins, l'Allemagne et la France souhaiteraient progresser dans la voie d'une coopéreation renforcée (9 pays  de l'UE minimum) dans ce domaine, de même que l'Italie et l'Espagne.


4-Le débat autour du produit de la TTF
Eva Joly durant la présidentielle et Europe Ecologie - Les Verts dans son programme pour les législatives 2012 a défendu la philosophie de James Tobin, pour qui le produit de sa taxe devait rééquilibrer les zones économiques du monde et être investi dans le développement.
De nombreuses ONG, associations, partis politiques et gouvernements dans le monde partagent cette orientation, en France y compris, François Bayrou par exemple. 
Dans  une tribune publiée dans le journal Le Monde daté du 31 juillet, Nicolas Hulot et le président d'Oxfam-France Luc Lamprière demandaient que le produit de la TTF soit consacré à l'aide aux pays en développement. 
Lors du sommet de Rio+20, en juin dernier, François Hollande avait déjà promis de consacrer "une grande partie" de la taxe au développement. "A ce jour, rien ne semble acquis", affirment toutefois Nicolas Hulot et Luc Lamprière, avant de regretter la précision apportée par Laurent Fabius, le 24 juillet dernier.
En marge des débats parlementaires, le ministre des Affaires étrangères avait affirmé que seuls 10% de la TTF soient affectés au développement. Mais, à en croire la version finale du collectif budgétaire, le texte définitif ne précise aucune répartition claire.


5-Conclusion: l'actuelle TTF n'est pas adaptée


Le dispositif appliqué depuis le 1er août écarte deux catégories de produits financiers. Tout d'abord, la TTF ne concerne pas les ventes "à nu" (sans posséder de titres) de Credit Default Swap (CDS) sur les titres souverains, un instrument d'assurance qui permet de se prémunir contre le risque de faillite d'un pays même lorsqu'on spécule contre lui. 
Ce sont les spéculations sur ces CDS qui ont provoqué la crise des dettes souveraines dans la zone euro. Par ailleurs, ne sont également pas concernées les transactions réalisées par les traders à haute fréquence, qui ont participé à "l'effet domino" de la crise financière de 2008. 
Il est donc fort déplorable de ne  de ne pas avoir voulu taxer ce type de spéculation, mais en faisant fuir les traders à Londres ou Zurich, le gouvernement perdra dans le même temps des recettes fiscales substantielles.
Au total, le dispositif législatif institué au début de l'été ne découragera en rien les mouvements spéculatifs: on peut même soutenir qu'il les encourage puisque la taxe est due sur la position nette acheteuse ("scalping" en jargon financier)!
Faut-il en conclure que le lobby des intermédiaires financiers (fonds, banques et assurances françaises de taille européenne) a fait prévaloir ses intérêts sur les promesses électorales du candidat Hollande?

____________
(1) Loi n° 2012-354 du 14 mars 2012 de finances rectificative pour 2012, J.O., n° 64, 15 mars 2012, p. 4690, n° 1.
(2) Arrêté du 12 juillet 2012 établissant la liste des sociétés dont le siège social est situé en France et dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros au 1er janvier 2012 en application de l'article 235 ter ZD du code général des impôts, J.O., n° 163, 14 juill. 2012, p. 11566, n° 17 .

vendredi 7 septembre 2012

Le Traité fiscal est-il une bonne chose pour les européens?


06.09.2012

MES et TSCG: les économistes atterrés réagissent (vidéos)

Voci deux petites vidéos qui proviennent des économistes atterrés et qui vous expliquent ce qu'est le TSCG et pourquoi il convient que vous soyez mis au courrant de ce qui se passe. 

Vers la conférence environnementale … Épisode 3


Vers la conférence environnementale … Épisode 3

Conférence environnementale, débat sur l’énergie, le gouvernement et l’environnement : vous vous posez des questions ? Nous aussi ! Épisode 3
Voir / revoir les deux premiers billets sur le sujet :
Comme nous l’avons écrit dans les billets précédents, la perspective de la conférence environnementale suscite de nombreuses questions…
Et la première d’entre elle est : que faire ? Doit-on, en tant qu’ONG de défense de l’environnement, se prêter au jeu de la Conférence, alors que les règles ne sont toujours pas clairement définies et que les dés pourraient être pipés ? Doit-on saisir l’opportunité d’être présents pour défendre nos combats et faire entendre nos positions ? Peut-on s’offrir le “luxe” de refuser le cadre du dialogue proposé par le gouvernement?
© Nicolas Chauveau / Greenpeace.
Au même titre que la non-violence, que l’action et la désobéissance civile, que l’expertise, le lobbying fait partie des méthodes historiques de Greenpeace. Alors pourquoi ne pas appliquer cette méthode jusqu’au bout, partout ?
Pourquoi aller à conférence environnementale ? Le bénéfice du doute…
D’abord, il parait difficile, voire précipité de faire un procès d’intention à ce gouvernement, alors qu’il n’est au pouvoir que depuis 4 mois. Peu de décisions concrètes ont été prises. Nous pourrions lui accorder le bénéfice du doute.
Le collège des ONGs est le seul avec pour unique objet la protection de l’environnement. Ne pas occuper la place qui nous est proposée, c’est aussi abandonner du terrain aux partisans du statu quo, notamment sur le volet énergétique et nucléaire. C’est laisser le champ libre aux entreprises qui en profiteront pour avancer leurs pions. On pense aux industriels des hydrocarbures de schistes, pour ne citer qu’eux.
Cette conférence est aussi la première étape du débat sur l’énergie prévu à l’automne : on y parlera des modalités de la future discussion. L’occasion pour Greenpeace de fermement œuvrer avec les autres ONG pour la mise en place de règles et de certains garde-fous pour un débat ouvert et transparent sur l’énergie.
Enfin, il y a notre devoir : notre mission de vigilance et de lanceur d’alerte. Pour alerter les citoyens, les défenseurs de l’environnement, leur permettre de comprendre, et de décrypter le jeu des acteurs, ce qui se passe en coulisse. En collaboration avec les autres ONG participantes.
Si nous estimons que ce processus est inutile, sans espoirs, nous nous sentirons toujours libres de claquer la porte.
Pourquoi ne pas y participer ? Trop de questions sans réponses…
Il y a ce que l’on sait, et qui nous inquiète :
D’abord, il y a une accumulation de signaux négatifs comme l’“affaire Bricq“, les forages en Guyane, le flou sur les hydrocarbures de schiste ou sur le nucléaire, les sorties médiatiques d’Arnaud Montebourg… Ces signaux laissent penser que la Conférence environnementale ne sera qu’une opération de communication de plus, destinée à verdir la future politique conservatrice et productiviste d’un gouvernement socialiste qui utilisera les mêmes méthodes que le gouvernement précédent.
De plus, la table-ronde sur l’énergie sera co-présidée par Delphine Batho (Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie) et Arnaud Montebourg (Ministre du Redressement productif). Difficile de ne pas s’inquiéter de ce retour de l’Industrie dans les arbitrages sur les questions énergétiques, qui sont pourtant censées être passées sous tutelle de l’Environnement.
Enfin, le format de la conférence ne donne pas d’espace à de véritables discussions : 7h30 de tables-rondes, 60 personnes par tables-rondes, avec des objectifs aussi variés et ambitieux qu’une loi sur la rénovation des bâtiments, une feuille de route pour un débat sur l’énergie, des indicateurs, des modes de dialogue…
Ce qu’on ne sait toujours pas et qui nous importe
La question des pratiques de pêche et agricoles sera-t-elle abordée dans la table-ronde sur la biodiversité (qui ambitionne tout de même la “reconquête de la biodiversité”…) ? Pour l’heure, la question de la pêche n’est pas à l’agenda. Dans le gouvernement Ayrault, la pêche et la mer ont un ministère délégué dédié, dans le giron du ministère de l’Environnement… Il serait incompréhensible que le sujet soit absent des thématique traitées lors de la Conférence environnementale.
Quels seront les liens avec les autres processus lancés par le gouvernement qui sont susceptibles d’avoir des répercussions sur les enjeux de la Conférence environnementale ? Comme le chantier du tarif progressif de l’énergie, qui s’ouvre cette semaine, et qui risque de couper court au débat sur la fiscalité énergétique, ou encore la réforme du code minier. Quel sera le lien avec la Conférence sociale du mois de juillet, ou encore avec la Conférence agricole prévue le 7 septembre? Conférences qui ont, toutes deux, des liens forts avec le dossier environnemental !
Et vous ? Qu’en dites-vous ?
En toute transparence, nous avons souhaité exposer nos doutes et les questions que nous nous posons.
Et vous demander ce que vous en pensez. Vous êtes adhérents de Greenpeace, militant, lecteur ou citoyen de passage… Nous voudrions connaître votre vision de cette conférence environnementale et du rôle à jouer pour les ONG?

45 avis pour “Vers la conférence environnementale … Épisode 3”

  1. tyrf dit :
    Avec si peu d’informations provenant du gouvernement sur l’organisation des tables ronde, pas facile de répondre aux 4 propositions formulées ci-dessus.
    Participez pour pouvoir évaluer la situation et nous faire un compte rendu éclairé
    Prendre la température sans se faire manipuler
    Bon courage
  2. Greenisjustacolor dit :
    On demande l’avis du public? Je choisis la réponse mélenchonienne, la réponse 3.
  3. LeeRoy dit :
    Je pense qu’il faut y aller.
    Et si tout est bouclé, si ce n’est que de la com… il faudra le faire savoir:
    haut et fort, comme sait le faire Greenpeace.
  4. francois dit :
    je maintiens mon analyse du 23 aout, a savoir:
    francois dit : Thursday 23 August 2012 à 9:22
    a mon avis Greenpeace doit etre present dans le maximum de colleges, tables rondes, commissions. Afin de faire entendre nos positions, nos analyses, nos exigences. Afin de contrer les langues de bois de certains autres participants, et de denoncer sur le moment des strategies hypocrites qui laissent croire que …. Oui, c est peu enthousiasmant si on se rappelle le Grenelle de l Environnement, mais ici le proverbe sera cruel “les absents ont tort”. Faut-il re-mettre en fonction une “Alliance pour la Planete” : cela est une AUTRE question dont la reponse peut se faire attendre.
    L essentiel est que les analyses et visions de GP soient presentees et defendues lors de cette prochaine Conference Environnementale.
  5. mattis dit :
    Soyez présent, soyez relais, soyez critique, et ne lâchez rien !
    Si il faut rester dans la salle des heures des jours, restez présent, et ne sortez pas tant que les décisions ne seront pas satisfaisante !
    Ce n’est pas un terrain de jeu que politique, c’est l’avenir de notre planète et celui de nos enfants qui est en cause.
  6. LENI dit :
    Il faut y aller…soyez présent…à l’écoute …défendez vos-nos valeurs…ne jamais abandonner le combat..la route est longue et semée d’embiches…de tricheries…de mensonges et de mauvaises foi de la part de nos dirigeants…être toujours présent afin de pouvoir dénoncer haut et fort les décisions hypocrites des multinationnales…OUI..soyez présent .
  7. David dit :
    Je suis adhérent à Greenpeace, et je pense que cela est nécessaire de participer à cette conférence environnementale. Afin de défendre tant bien que mal notre opinion, celui du respect de l’environnement et de la transition progressive énergétique.
    Toutefois, il ne faut pas se leurrer, je pense que tout cela est créer pour donner une image plus “verte” au gouvernement et par ce biais, donner encore une fois, de fausses solutions (si il y en a !) aux problèmes, dans le but de contenter la population.
    Et je pense aussi que tout cela est déjà bien ficelé avec les multinationales et industries.
    Néanmoins, comme je le disais, je suis très favorable à la présence de Greenpeace à cette conférence, afin de nous informer par la suite des décisions prises ou non et d’obtenir des informations plus claires sur les points de vue du gouvernement à propos des sujets d’actualités, tels que le gaz de Shiste, la part du nucléaire et des énergies renouvelables etc ..
  8. Fadia dit :
    En coulisse on ne s’attend pas à grand chose on se dit que cette conférence est encore un attrape-ONG.
    Le gouvernement évince Nicole Bricq du Ministère de l’écologie, il enterre la proposition de loi de juillet 2011 refusant toutes explorations et exploitations pétrolières et gazières ainsi que l’offshore profond en offrant la Guyane à Schell sur un plateau, il rassure Areva et il déclare que le nucléaire est “une filière d’avenir”… Mais c’est justement pour toutes ces raisons que la présence de Greenpeace est importante…
  9. Eddy dit :
    Bonjour,
    Sans certitude difficile pour moi, comme le disent bien d’autres plus haut, de me faire une opinion.
    Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai raison mais à titre personnel j’en viens à me dire, contrairement à tous les messages au-dessus, qu’il serait peut-être bon d’adopter une posture un peu radicale et peut-être plus stratégique : N’y allons pas ! A la suivante peut-être oui mais pas à celle-là ! N’y allons pas !!!
    Envoyons (je suis adhérant oui je me permet donc la première personne du pluriel) un signal à ce gouvernement qui serait identique à tous ceux qu’il nous a envoyé non seulement depuis 4 mois mais depuis l’élection de F. Hollande à la primaire ‘socialiste’. Depuis un an ou pas loin en quoi ce monsieur a-t-il fait montre d’une quelconque compréhension des DRAMES ENVIRONNEMENTAUX QUI SE JOUENT CHAQUE JOUR AUX 4 COINS DU MONDE ? A-t-il manifesté à un quelconque moment, publiquement et autrement qu’après la virgule on bout de phrase (parce qu’il ne faut tout de même pas oublier l’électorat écolo qui pour le moment peut encore se contenter de ça) la moindre conscience de la réalité de l’urgence et de l’ampleur du désastre qu’on laisse venir sous couvert de ‘real politic’ ?!
    C’est tout à notre honneur de faire du lobbying et d’être en contact avec ce gouvernement ou certaines personnes influentes du PS, mais gardons-nous, tout à notre minutie scrutatrice des mesures qu’il prendra, de perdre de la hauteur de vue (Greenpeace est avant tout une ONG qui bosse sur des problématiques mondiales, pas franco-françaises)…
    N’oublions pas :
    Dérèglements climatiques et nécessité de réduire sans attendre nos émissions de GES sous peine de voir les millions de victimes se multiplier (ça impact surtout le sud pour le moment, je sais, et ce gouvernement aussi d’ailleurs qui – comme tous les autres gouvernements occidentaux – voit bien que ça n’a pas d’impact suffisant sur son électorat pour justifier d’une véritable prise en considération à ce jour)…
    Disparition prochaine et en marche, dans la plus-part des océans, des espèces que nous consommons (et je reste là dans l’anthropocentriste vision utilitariste des espèces dont il faut bien se garder de s’écarter sous peine d’être excommunié des parloirs, quand bien même tout écologiste sait sans équivoque que le spécisme est une des causes fondamentale de l’impact de l’être humain sur la Terre)… Nouvelle vague majeure d’extinction des espèces avec cette fois pour la première fois dans l’histoire de notre monde, une unique espèce qui en est la cause (c’est ‘nuisibilis’ qu’on substituera à ‘sapiens’ sur notre épitaphe si on ne se remuent pas maintenant pour renverser la vapeur bon sang !) …
    Maintient d’une politique énergétique en France basée sur le nucléaire et les hydrocarbures et tant pis si tous les rapports du GIEC depuis 20ans et l’immense majorité des études dans le monde et la fonte accélérée de l’Arctique nous hurlent d’arrêter DES MAINTENANT ; tant pis pour les gamins japonais qui se trimbalent avec des dosimètres à l’école (je sais on en parlait y’a mille ans d’ici, y’a 18 mois…) ; tant pis Tchernobyl, Fukushima, les bénéfices du nucléaire français qui tombent dans les poches du privé et les coûts de la catastrophe qui surviendra tôt ou tard et que les contribuables prendront en charge à la renationalisation d’EDF…
    Aller j’arrête je m’énerve en écrivant tellement il y a de constats terribles à lister et sur lesquels ce gouvernement ne témoigne en rien ou si lointainement d’en être réellement soucieux…
    N’y allons pas ! Qu’on ne fasse pas de ce refus un refus imbécile mais envoyons un signal. Restons ouvert aux prochaines conférences éventuelles et on verra bien si notre nouveau dirigeant se vexera de ce que nous déclinions la première invitation ou s’il saura intelligemment interpréter notre refus et réagir en fonction (on peut d’ailleurs tout à fait expliquer notre refus ouvertement sans ambiguïté afin d’éviter toute mauvaise interprétation).
    Pour clore ce long post (mes excuses…) le compte y est tout simplement trop peu en l’état actuel de la situation pour que nous marquions de notre présence ce rendez-vous. Certains diront que décliner l’invitation revient à nous disqualifier du débat mais je répondrais : Grenelle 1, on y était ? ou pas ?… On ne rechigne pas à s’asseoir autour de la table, on l’a prouvé et ça nous a même valu les remarques acerbes de bon nombre d’écologistes.
    Au demeurant enfin, quel meilleur signal envoyer à ce gouvernent que de refuser de participer aux 48h qui s’annoncent ? Il y a 5 ans Sarkosy nous a eu mais c’était la droite ! D’un gouvernement socialiste nous attendions plus que l’os de Fessenheim qu’il nous a jeter à ronger avec l’avènement de François second… De l’équipe au pouvoir en France à l’heure actuelle nous attendons mieux ! Faisons de la politique nous aussi et mettons la barre plus haut !
    Aller c’est fini j’en reste là,
    Dans l’incertitude et for what it’s worth comme disait quelqu’un…
    Bien à tous,
    E.
  10. Fadia dit :
    Incident à Fessenheim un dégagement de vapeur d’eau a blessé huit salariés.
  11. Claire dit :
    Sera-t-il possible d’avoir les résultats des votes sur cette page?
  12. Greenisjustacolor dit :
    On a déjà vu comment ce gouvernement fonctionnait. La mode est au signaux alors faisons buzzer un peu, cela offrira une tribune média intéressante. Si vous expliquer pourquoi vous le faites, les gens comprendront.
  13. cuniberti dit :
    il n’y a aucune différence entre l’équipe hollande et l’ex équipe sarkozy sur le nucléaire, c’est aujourd’hui une évidence ; les propos considérés comme provocateurs des ministres sont une attitude politicienne destinée à tester les réactions des citoyens ; exigeons un référendum sur le nucléaire, comme cela a été fait dans les pays réellement démocratiques .
  14. Pierre dit :
    La question est difficile à trancher. L’optimisme veut que l’on opte pour la réponse 4, car votre – notre- rôle est trop important pour suivre la politique de la chaise vide. On peut croire à juste titre que beaucoup de choses sont décidées et que cette rencontre ne changera peut-être rien, mais d’expérience – parce que le lobby est mon métier par ailleurs – l’absence est pire que la présence.
    L’important, au fond, c’est ce que vous allez y dire.
    Votre absence comme révélateur de votre mécontentement par les médias? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est ce que vous direz qui vous fera ou non passer au premier plan. Les mots que vous choisirez, les formules que vous retiendrez, la spontanéité et le coeur que vous y mettrez feront sans doute plus pour les médias qu’une chaise restée vide parmi toutes les ONG.
    Pas de langue de bois. Pas de fausse courtoisie. Du vrai, du concret, du provocant s’il le faut, qui sorte du coeur et des tripes.
    On ne discute pas le bout de gras pour donner bonne conscience à Hollande-Ayrault et consorts et éveiller vaguement les consciences des boutiquiers énergétiques ou autre: on cause avenir de tous.
    On cause avenir de nos enfants.
    Je m’en fous qu’on fournisse X emploi pendant 50 ans dans telle ou telle filière. Moi, je regarde à 100 ans, à 1000 ans s’il le faut, et je pense à mes arrière-petits-enfants: ou et comment vivront-ils. Des milliers d’emplois pour 50 ans ne valent pas 50 000 années de terre incendiée et d’océans déserts. Point.
    En 2012 et après, tout investissement dans une énergie qui ne soit pas renouvelable est un investissement morbide. Reste à l’homme (à la France, poruquoi pas, rêvons un peu) à n’être plus gouverné que par l’intelligence.
  15. Irène C. dit :
    Je pense que Greenpeace doit être présent au début et claquer la porte en faisant beaucoup de bruit et en expliquant pourquoi car il y aura trop de choses inacceptables …
  16. alain Connan dit :
    Il faut y aller et parler fort et clair.La France possede le deuxieme espace de littoral au monde,nous dit on avec emphase!.Avons nous les moyens de gerer ces immenses espaces ?Surpeche et exploitation anarchiques des grands fonds marins.Notre Marine Nationale peut elle se transformer en arbitre d observation de surveillance et defense de ces espaces contre un piratage actuel et a venir qui fait froid dans le dos.Que faire avec les autres espaces qui appartiennent soit a d autres nationalites soit a la communaute internationale.Qui va se charger de ce probleme d une importance capitale pour la survie des especes!!Sans evoquer la disparition des abeilles et autres problemes critiques….ouf…..oui il faut se faire entendre et forcer la parole.
  17. Lécureuil dit :
    Adhérent à Greenpeace je pense qu’il faut participer sans se faire beaucoup d’illusions. Car sur le nucléaire, les gaz de schiste et la pêche il y a certainement des engagements à obtenir. Mais il faut aussi se concentrer sur les problèmes les plus décisifs.
    C’est pourquoi je constate avec satisfaction que vous ne parlez pas de Notre Dame des Landes, un dossier totalement nimby qui veut ignorer que la partie incompressible du transport aérien intercontinental qui ne partira pas de province, ira aggraver la situation des riverains d’Ile de France et de ceux qui sont voisins des parcours de rabattement. Ne perdez pas de temps sur ce dossier dont toutes les données ont été dénaturées et dont les alternatives avancées par les opposants ne résistent pas au moindre examen objectif des experts du secteur.
    Ce constat ne doit pas vous empêcher de défendre toutes les mesures qui peuvent réellement freiner les transports polluants et énergivores, dont le transport aérien. A condition que les solutions que vous avancez ne soient pas seulement un “déplacement” du problème, mais de réelles contraintes.
    Bon courage.
  18. Célestin dit :
    Il est vraie que l’option n’est pas encore levée, mais la politique de la chaise vide ne paye pas dit-on. GREEN PEACE a intérêt de prendre part à cette conférence et dire ce qu’elle a à dire entant qu’ONG active dans la défense et la conservation durable de l’environnement. C’est bien bon de nous poser des questions maintenant mais, maximisons nos chances et, allons nous les poser dans la conférence.
    Ce gouvernement est au début de son quinquenat et, il doit savoir qu’en se servant des ressources environnementales, il empreinte à tous les enfants du monde(générations futures) auxquelles nous devons laisser une TERRE vivable et viable. Les autres nations observent et, la pollution n’ayant pas de frontières écologiquement parlant, tout désastre écologique causé en France affectera inévitablement le monde entier.
    Allez-y GREEN PEACE.
    Célestin à Kinshasa.
  19. camus dit :
    Oui, il faut y aller, et être vigilant,
    si c’est de la com, le crier haut et fort !
    Nous sommes avec vous
  20. Martin dit :
    Il est nécessaire d’être présent et de ne pas pratiquer la chaise vide, quitte à dénoncer fortement et publiquement toute tentative de manipulation, de contournement, d’étouffement.
    Le gouvernement doit savoir qu’il n’est pas seul.
    Nous sommes avec vous, nous relaierons!
  21. Moana dit :
    j’ai voté 4 pour que vous y alliez, que vous vous battiez pour nos idées, nos priorités, avec la conviction et l’originalité qui vous distingue ! Les enjeux sont importants ! pour ce premier rdv, vous devriez être constructif! sinon, c afficher d’ores et déjà une certaine forme de pessimisme.
    cela ne vous empêchera pas de dénoncer haut et fort les conditions d’organisation de cette conférence, avant, pendant, après …pour éviter toute récupération ou manipulation !!
    Mais je sais que nous n’avons pas tous les détails, on vous fait confiance sur la décision finale! Dans les deux cas, ayez un message clair.
    Moana
  22. deloustal dit :
    L’affaire Bricq, les forages en Guyanne, la décision d’extraire des hydrocarbures de schistes bientôt, la volonté affichée à maintes reprises de faire du nucléaire Fessenheim, EPR) sont scandaleuses.
    L’absence de consultation de la population sur l’aéroport ND des Landes, le nucléaire, le pacte de stabilité le sont aussi.
    L’absence de re-négociation du pacte budgétaire l’ait également.
    Hollande et ses ministres ont déjà tout ficelé avec les industriels auxquels il fait les yeux doux, les banques qu’il faut rassurer et l’Europe à laquelle les états abandonnent leur souveraineté avant même que ne commence la première discussion sur le premier sujet.
    Alors ? je ne vois pas bien comment greenpeace pourrait être absent de cette table ronde. En revanche, je ne suis pas sûr qu’il soit nécessaire d’y rester jusqu’au bout avec un bon scandale bien médiatisé en fin de première journée pour montrer le foutage de gueule qu’impose le format des tables rondes.
    Et puis il faut manifester le 29 septembre contre la ratification du pacte par les parlementaires car tout est lié : l’austérité, le déficit, le pétrole, le nucléaire…..
  23. Tengri dit :
    Il faut y aller!!
    Ce gouvernement ne fera probablement pas plus… voire pire que le gouvernement précédent, ce qui semble abbérant mais bon.. quand on voit que les écolos ont pactisé avec eux pour avoir quelques places.. il faut donc y aller pour deux raisons: la première étant de dénoncer l’immobilisme, voire le retour en arrière de ce gouvernement dans le domaine de l’écologie (l’avenir c’est le nucléaire dixit Montebourg!! tout le monde hallucinait quand Sarkozy disait la même chose !!!) et la deuxième pour espérer leur faire ouvrir les yeux (mon côté utopiste, rêveur probablement.. côté que je ne peux pas laisser tomber). Mais qu’ont-ils devant les yeux ces gouvernements? Ils ne vivent pas sur Terre?
  24. arnaud chauvin dit :
    accorder le bénnefice du doute a un gouvernemant an l’ocurence et dans ma facon de voir cela veu dire tout bonnement ce foutre a l’avan du paquebo pour ce prendre l’isbergue en pleinne geule , oups ca fait mal , j’aime bien celine dion mes j’prefaire la live , mintenant je ne dénigre pas les vecteur “diplomatique” ni l’intention passifique de greenpeace mes d’une logique d’equilibre des force dans ce bras de fer qui devras passer aussi par la pression éconnomique , et je radotte un peu peu etre mes vue que nous somme an olliguarchi capitaliste et non an republique et que par consequant l’on nous écoute plus … le seul pouvoir qu’il nous reste ses celui de “conssomateure” vu que nous ne somme plus des “homossapien” , seul des action sycroniser populaire par des greve de conssomation et blocage des institution , ses matematique an 3 j la boursse va chuter an enfer et les corbeau de dac vador ce metre a table ,hum bonne apetie hi hi faite claquer les flute de cristal , on va “peuter dans la soie” , non franchemant il sufit de reguardez l’histoire pour comprendre et observer que tout les grand changemant de model de civilisation ne s’atain pas par “l”élite” mes le peuple alors ok ses tres tendence chez les bobo d’avoir son auto colan “stop nucléaire” (jlé moi méme) mes es ce que greenpeace ne pourer pas gérer le staf d’une tel logistique ???? syncroniser une gréve de la consomation electrique par les conssomateure anti nucléaire … merde !!!!!!! ses feusable ou pas bordel , vous aver réuni des centainne de gent pour une chainne humainne (s’etait tres beau) mes expliqer moi qu’elle son les répercution et l’impacte que cela a u ? méme les média an on vaguemant parler ,etre passifique ses bien , mes etre eficasse ses mieux et le miracle ses que grace a de tel action nous pourions etre les deux (passifique / éficasse) , je ne suis ni utopiste ni fataliste ,mes ci gandi a gagnier ca quéte ses aussi prk a u ce pouvoir de “rassamblé” , bon vent pour les speeker du bateau vert moi jme barre en pirogue , hum
  25. monnom dit :
    “30 ans qu’ils font suer tout le monde avec l’écologie et quand le gouvernement propose des tables rondes dans lesquelles ils peuvent informer et promouvoir leurs idées, les dénonciations comme les solutions, ils boycottent la réunion ? mais ils veulent quoi en fait ?”
    allez-y, y a que quelques verts au gouvernement, qui à part les ONG et les experts va les faire bosser dans
    le bon sens ?
    et heureusement qu’il y a un ministre de l’industrie sur place.
    c’est aussi et surtout l’industrie qu’il faut faire bouger, muter
  26. Albatros dit :
    Il n’est jamais bon pour l’image, de pratiquer la chaise vide puis de critiquer la démarche et les coclusions de ceux qui ont participé au débats. Deux possibilités donc :
    - Soit une lourde présomption de manipulation a été clairement identifiée et dans ce cas c’est la chaise vide mais dans un organisme purement consultatif, donc sans effet de pression lié à cette absence : il faudra donc crier à la manipulation avant et expliquer pourquoi Greenpeace n’y va pas tout en proposant une méthode de consultation alternative.
    - Soit il n’y a rien de flagrant, ce qui semble être le cas ici, et là il FAUT y aller au risque sinon de perdre toute crédibilité aux yeux du public en tant qu’interlocuteur incontournable. On croit en Greenpeace parce qu’elle sait défendre nos idées, pas si elle laisse les autres s’exprimer tous seuls.
    Bon courage à tous
  27. LAUTON dit :
    Sujets importants non traités :
    - démographie mondiale
    - pays riches, pays pauvres
    - épuisement des ressources (débordement des déchets)
    - futures famines, émeutes de la faim et de la soif
    - immigration, fuite de la pauvreté
    - accès à la culture et à la contraception
    Mais bon, allons parler de la météo.
  28. phil dit :
    Je partage les idées de David, Fatia, Pierre, Iréne C, Albatros:
    _y aller, sauf forte présomption de manipulation;
    _ne pas se laisser bercer par de belles paroles, comme celles de Montebourg aux primaires socialistes (” Il faut donc hisser notre société par-dessus l’horizon du nucléaire et envisager la suite, car le nucléaire est dépassable” voir site du Réseau Sortir du Nucléaire) et pointer les CONTRADICTIONS. La transition énergétique doit se faire rapidement: il y a du bon ds le projet de loi de F. Brottes sur les tarifs d’énergie; où en est on de la rénovation thermique des batiments anciens( et surtout en logt social)? fermeture des centrales nucléaires arrivées à de plus de 30 ans de service et non la seule fermeture de Fessenheim en toute fin de mandat….
    _Claquer la porte si nécessaire avec la vigueur médiatique habituelle de Greenpeace.
    On vous soutiendra ainsi. Courage.
  29. cinik dit :
    C’est clair que ça ressemble au grenelle de l’environnement du guignol précédent (qui avait eu lieu au début de son quinquennat et qui avait enchanté tout le monde, de Nicolas Hulot à Al Gore). Tiens, encore un point commun.
    Mais ne pas y être présent serait une erreur, un peu comme de ne pas être présent devant chez Apple pour balancer des ballons noirs.
    Faut pas discuter, fa
  30. cinik dit :
    Merde, pardon, il manque la fin :
    …ut menacer!
  31. Francois dit :
    A mon humble avis Greenpeace devrait participer. Meme si les des sont pipes c’est l’occasion de mieux comprendre comment ils le sont.
    Je ne suis pas un specialiste du lobbying mais il me semble que c’est en martelant son opinion partout ou c’est possible qu’on peut faire pencher la balance de son cote.
    Et puis si on n’y va pas on a moins de legitimite a critiquer la methode ou les eventuels resultats.
  32. Jean-Claude dit :
    Les réponses suggérées sont insuffisantes.
    Il me semble que ces réunions sont de nature à confirmer l’adage selon lequel lorsqu’on souhaite enterrer un problème on crée une commission.
    Si l’on entend donner à ladite commission de réels moyens il faut lui donner un vrai pouvoir de décision et les moyens financiers qui permettent la mise en oeuvre de ses décisions. Sinon, une fois de plus on aura fait quelques bulles dont la seule utilité sera de prêter à croire aux naïfs qu’on s’occupe de l’affaire. Et souvenez vous de ce que nous avons observé dans un passé récent où l’on nous a rebattu les oreilles du Grenelle de l’environnement dont on peut mesurer la vacuité aujourd’hui.
    Jean-Claude
  33. Le Papillon dit :
    Il est vrai qu’il est toujours difficile de savoir si le gouvernement attend réellement des fruits de ce genre de “débats” ou si tout est déjà prévu d’avance (souvent, cela semble n’être que la seconde solution), mais je pense qu’il est important que, quoiqu’il arrive, Greenpeace puisse élever sa voix contre les mesures anti-environnementales qui peuvent être proposées. Même si, au final, nos propositions ne sont pas retenues, elles auront peut-être pu faire leur bout de chemin dans la tête d’autres personnes qui auront été présentes et qui étaient ouvertes au dialogue : je pense sincèrement qu’il peut y avoir quelques personnes intéressantes qu’on a une chance de rallier à notre cause, même si elles sont très peu nombreuses ! C’est toujours ça de gagné !
    Je pense que Greenpeace se doit d’être présent, d’une part pour défendre un environnement aujourd’hui délaissé au profit de l’argent, et d’autre part pour, en cas de tentative de manipulation, montrer que nous ne sommes pas dupes et que nous ne nous laisserons pas embobiner.
  34. miniere dit :
    nous sommes des millions à croire que c’est encore possible, nombreux à signer les pétitions on soutient les actions greenpeace sans réserve, alors faut y aller, on y va avec vous; on est présent et on veut se faire entendre!!!
    mimie
  35. Géraldine dit :
    Je suis aussi découragee de voir que de tous côtés les décisions sont prises en dépit du bon sens. Tout est détruit et rien n’est respecté au nom seul de l’argent. Gaz de schiste, une monstruosité.. Fessenheim et autres, una abhérration.. La surpêche comme la déforestation à outrance.. tout inspire la révolte et l’indignation. Cependant, notre seule parade ce sont les ONG comme Greenpeace qui seules peuvent intercéder, se battre en notre nom à tous, et nous informer de la réalité des situations. C’est pourquoi il me semble qu’il ne faut pas fermer le dialogue et être présents à chaque entrevue possible avec les autorités au pouvoir, même si les dés semblent pipés d’avance.
  36. the_xav77 dit :
    Y aller, c’est être partisan des mauvaises décisions qui y seront prisent. Ne pas y aller serait nous faire passer pour des ignorants. Nous ne sommes pas dupes, les politiciens ne sont que des marionnettes dirigées par les industriels. Les seules nouvelles résolutions iront en leur faveur, alors profitons de cette occasion pour se faire entendre, pas des politiciens mais plutôt du peuple. Allons y groupé et nombreux, en créant un évènement marquant, pour exprimer notre ras le bol et notre indignement face à cette politique de l’hypocrisie et de l’inaction…
  37. Caroline dit :
    Il est essentiel de dialoguer. C’est le seul moyen de démontrer la rationalité de notre position, et donc de convaincre de nouvelles personnes. On est pour la démocratie, ou on ne l’est pas.
    Evidemment, il y a de gros risques d’êtres déçus par une nouvelle opération relativement creuse, plutôt destinée à verdir l’image du gouvernement qu’à prendre des mesures concrètes, mais il n’empêche : tant que Greenpeace restera dans l’esprit de certains un mouvement d’activistes dont les actions frisent parfois avec le terrorisme (oui oui, je l’entends dire souvent), l’élargissement du nombre de personnes acquises aux causes qu’elle défend sera freiné.
    Dialoguons, communiquons, soyons force de proposition, et nous convaincrons nos concitoyens.
  38. Colette GEORGES dit :
    Cette conférence est sans doute de la com verte, comme le fut, en son temps, le Grenelle de l’Environnement. Mais il faut prendre ses responsabilités et y aller pour poser des exigences et faire des propositions précises. La presse en parlera. Les citoyens doivent être informés des vrais enjeux.
    Et surtout ne pas hésiter à protester, voire à quitter les lieux, si la langue de bois est de rigueur.
    Au vu des premières mesures prises par le gouvernement sur le prix du carburant, je ne suis guère optimiste. Mais, justement, il faut que les choses soient dites très clairement par Greenpeace dont la légitimité écologiste est reconnue.
  39. Philippe Hellot dit :
    Même si les premiers signaux donnés par ce gouvernement sont négatifs comme vous le rappelez dans le texte, je pense qu’il faut y aller, défendre avec fermeté les positions de Greenpeace, et essayer d’obtenir de vraies décisions.
    Si vous voyez que les choses n’avancent pas, il sera toujours possible de partir en claquant la porte. Le retentissement médiatique de ce départ serait beaucoup plus fort que si nous n’y allons pas, donnant ainsi l’impression de refuser le dialogue.
  40. A.-S. dit :
    à mon sens je pense également qu’il faut défendre ses valeurs par le dialogue… rien empêche de continuer les actions montrant le déterminisme des partisans. De toute manière, il ne faut pas se leurrer, on sait très bien que c’est une mascarade ce grenelle; aussi il faut voir plus loin car tout cela c’est une manipulation politique et médiatique de la part de l’état (il joue avec la communication, donc il faut être meilleur stratège qu’eux en participant et en dénonçant leur pratique de l’intérieur). Il faut être présent tout en montrant que les ONG continuent leurs combats.
    si greenpeace n’y va pas il y a de forte chance pour que médiatiquement ça tourne en sa défaveur.
    Bon courage et merci pour tous les acteurs des ong qui luttent pour un monde meilleur :)
  41. Matt dit :
    Comme beaucoup d’autres ici, je ne crois pas une seconde que les négociations entre le gouvernement et l’industrie débouchent sur des décisions favorables pour le peuple et les générations futures. Je n’ai strictement aucune confiance en la liberté de décision et d’action du gouvernement — liberté qu’ils refusent de saisir, cela dit — et nous aurons droit à la même chose que d’habitude : les mêmes excuses bidons servies sur fond de crise à laquelle on ne peut rien ; jouer avec les peurs des gens en nous prétextant des “on ne peut pas faire mieux compte tenu de l’état de l’emploi dans notre pays”. Bref, je ne me fais aucune illusion sur le résultat des débats. Malgré tout ceci, j’irais quand même. Il faut que ces messieurs sachent qu’ils ne pourront pas faire tout ce que bon leur semble sans aucunes contraintes. Nous serons là. Rien ne sera abandonné, rien ne sera lâché. Sur tous les dossiers, dans chaque territoire, derrière chaque injustice, il y aura une résistance, et il faut qu’ils le sachent. Il y a des gens qui ne vivent pas pour l’épaisseur de leur porte monnaie et qui veulent regarder les enfants de ce monde dans les yeux sans rougir.
  42. odette dit :
    Il fut y aller même si les propositions et avancées sont minces, pour continuer à marteler son crédo.
    La prise de conscience est progressive, et à mon avis le changement et l’action viendront de la base, qui aura grandit.
    L’absent n’est pas entendu; même si c’est par contestation, la partie en face s’en réjouira.
  43. doudouchat dit :
    Il faut y aller pour ne pas que le gouvernement puisse dire: on les a invités, ils ne sont pas venus, de quoi se plaignent-ils maintenant. Si c’est de la poudre aux yeux, ce que je soupçonne fortement,les participants pourront dénoncer une opération destinée à tromper l’opinion sur la possibilité d’un débat.
    Plus on fera de bruit autour de l’environnement et moins on empêchera le ronron quotidien d’étouffer les problèmes.
  44. bibi dit :
    Il faut y aller !
    C’est pas gagné, mais on a le devoir de tout tenter !
    Bon courage !
  45. Cédric dit :
    Je crois que le “on ne peut pas se payer le luxe de refuser” est une évidence qui résume bien les choses.
    En tant qu’asso (et contrairemenent aux partis politiques), on n’a pas à choisir entre opposition et participation. Et notre rôle est bien de faire les deux sans états d’âme. Vouloir changer les choses, c’est tirer toutes les ficelles démocratiques possibles sans exception.
    Donc ALLONS-Y, bien sûr.
    En revanche, et parce qu’on ne peut pas ignorer la récupération médiatique qui sera faite de notre participation, il faut jouer aussi avec cet outil là (médiatique). Et pleinement. C’est-à-dire, prendre acte des engagements qui semblent aller dans le bon sens mais faire connaître clairement les insuffisances, les points de blocage, les frictions (c’est peut-être là-dessus qu’il faudra le plus se rendre visibles dans les médias).
    Et pourquoi pas imaginer des actions des militants pendant ou juste après la conférence (sur les sujets que l’on sait les plus polémiques), ce qui aurait le mérite de bien montrer que nous sommes sur tous les fronts…

Donnez votre avis

Merci de rester courtois, toute insulte sera sanctionnée par :
- le blocage du "posteur"
- l'effacement des commentaires incriminés
Voir nos conditions d'utilisation
Ce nom sera affiché sur le site, visible de tous et donc indexable par les sites de recherche typeGoogle. Veuillez utiliser un pseudonyme si vous ne voulez pas que votre identité soit visible et se retrouve sur d'autres sites [obligatoire]
Elle ne sert qu'à des fins d'administration et ne sera pas publiée sur le site [obligatoire]

Pour lutter contre le spam publicitaire, de nombreux mots sont interdits dans les commentaires et sont automatiquement rejetés ou mis en fil d'attente de modération. Cette méthode automatique peut avoir des effets de bord indésirables, par exemple le mot "spécialiste" et ses dérivés mettront votre commentaire en attente. De plus, nous n'acceptons que 3 adresses web au maximum dans les commentaires.
Si votre commentaire est bloqué, un message vous l'annoncera. Merci de patienter pour que celui-ci soit mis en ligne.