mercredi 8 mai 2013

Violence contre les femmes: Repères statistiques et état des lieux.

Aujourd'hui, un ami cinéaste, Giacomo Arrigoni, présente un de ses court-métrages, Into the gloom, (Al buio, Dans la nuit) à Rome au Parlement italien lors d'un séminaire consacré aux moyens de combattre les violences faites aux femmes.

Je vous invite à visionner ce travail artistique et militant de Giacomo en cliquant ci-après:      https://vimeo.com/channels/albuio

C'est aussi l'occasion de rappeler les différents types de violences que subissent les femmes, qui selon un rapport récent de la Banque mondiale évoqué à la conférence de l'ONU sur ce sujet en mars 2013, sont plus nombreuses - de 15 à 44 ans- à décéder de mort violente que du paludisme, du sida ou du cancer réunis.




I-Repères statistiques 
 
 Risques psychosociaux



Des pressions psychologiques sont dénoncées par 17 % des femmes, des agressions verbales par 8,5 % , les agressions physiques par 0,6 %, des destructions du travail et de l’outil de travail par 2,2 % .

Source : Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France ( ENVEFF) 2000 , in Chiffres Clés 2010 , l’égalité entre les femmes et les hommes, encadré p. 56 .

Près d’une femme sur trois est exposée à la tension au travail alors que c’est le cas pour près d’un homme sur cinq .

Source : L’enquête Conditions de travail de 2005 de la Dares .



Agressions sexuelles au cours de la vie


16 % des femmes et 5 % des hommes déclarent avoir subi des rapports sexuels forcés ou des tentatives de rapports forcés au cours de leur vie.

Source : enquête Contexte de la sexualité en France (CSF) réalisée par l’Inserm et l’Ined en 2006, à l’initiative de l’Agence nationale de recherche sur le Sida (ANRS), in Chiffres Clés 2010, l’égalité entre les femmes et les hommes, encadré p.75.

Une jeune femme sur 10 de moins de 20 ans déclare avoir subi des attouchements au cours de sa vie et près d’une sur 10 (respectivement 8,9 et 8,4 %) des conversations à caractère pornographique ou des tentatives de rapport forcé.

Source : Bajos N., Bozon M., « Les agressions sexuelles en France : résignation, réprobation, révolte » in Enquête sur la sexualité en France, 2008, Chiffres Clés 2010 , l’égalité entre les femmes et les hommes, tab. 68 p. 77 .

En 2012, dans l’enquête « cadre de vie et sécurité – 2008-2012 » de l’INSEE/ONDRP, la proportion de femmes de 18 à 75 ans s’étant déclarées victimes de violences physiques ou sexuelles par conjoint ou ex-conjoint, soit 18,4 ‰ sur deux ans, est près de 3 fois supérieure à celle des hommes de 18 à 75 ans, soit 6,4 ‰.

Source : "Le profil des personnes de 18 à 75 ans s’étant déclarées victimes de violences physiques ou sexuelles par conjoint 1 ou ex-conjoint sur 2 ans lors des enquêtes « Cadre de vie et sécurité »"- INSEE-ONDRP de 2008 à 2012

Viols et agressions sexuelles



En 2011, sur les 4 983 viols, 3 742 viols ont été commis à l’encontre de femmes et 432 contre des hommes. Parmi ces viols, 906 sont des viols conjugaux commis contre des femmes et 179 contre des hommes.

Source : bilan annuel « Criminalité et délinquance enregistrées en 2012 - Les faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie » ONDRP 20102.

9,3% des victimes seulement portent plainte parce que, dans 80% des cas, l’auteur des viols est connu de la victime, ce qui pourrait porter, selon certaines associations, le nombre réel de viols à 100 000.

Source : Synthèse rapport annuel ONDRP 2010 / Collectif Féministe Contre le Viol et Fédération Solidarité Femmes (gestion des centres d’appel).

1 356 condamnations pour viols en 2010 et 8 235 condamnations pour atteintes sexuelles.

Les condamnations pour viol représentent, en 2010, 50,1% des 2706 condamnations prononcées pour crime. Dans 98% des cas pour ces crimes, la peine privative de liberté est la règle. Les peines sont en moyenne de 8,9 ans (perpétuité exclue).

Source : ONDRP et Secrétariat général du Ministère de la Justice et des libertés, in bilan annuel « Criminalité et délinquance enregistrées en 2012 - Les faits constatés par les services de police et les unités de gendarmerie » ONDRP 20102.

Mutilations sexuelles féminines


La France comptait, en 2004, environ 53 000 femmes adultes (qui auraient subi des mutilations sexuelles (hypothèse moyenne). Neuf victimes sur 10 ont été excisées avant l’âge de 10 ans.

Source : Andro A. et Lesclingand M., « Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France », in Population & sociétés, n° 438, INED, octobre 2007, Chiffres Clés 2010, l’égalité entre les femmes et les hommes.

Violences au sein du couple

  • France
    En 2011, une femme est décédée tous les trois jours, victime de son partenaire ou ex-partenaire de vie et un homme tous les 15 jours , soit 146 personnes en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer (122 femmes et 24 hommes). Les homicides commis par un-e conjoint-e ou ex-conjointe ont diminué en 2011 (146 contre 174 en 2010) mais la part des assassinats a doublé en un an, passant de 20% à 40%, soit de 36 faits en 2010 à 59 en 2011 (53 contre des femmes, 6 contre des hommes).
    Ont été commis également, au sein du couple, 100 tentatives d’homicide contre une femme et 44 contre un homme.
    En 2010, sur les 28 femmes auteures d’homicide sur des hommes, 12 d’entre elles étaient victimes de violences de la part de leur partenaire.
    En 2011, sur les 62 406 faits constatés de violences non mortelles commises par un-e conjoint-e ou ex-conjoint-e, 49 774 l’ont été contre des femmes et 12 632 contre des hommes.
    Source : ONDRP - rapport annuel 2012, Chiffres Clés 2012 , l’égalité entre les femmes et les hommes, p. 82 .
    France 9% des femmes immigrées ayant entre 51 et 60 ans en 2008 ont été mariées contre leur gré.
    La fréquence est moindre chez les immigrées plus jeunes (2 % pour les 26-30 ans) et chez les filles d’immigrés (1 % des 26-30 ans).
    Source : Christelle Hamel, Immigrées et filles d’immigrés : le recul des mariages forcés, premiers résultats de l’enquête Trajectoires et Origines de l’Ined et l’Insee, Populations et société n°479, Juin 2011.
    France



    18% des femmes victimes des violences dont l’auteur principal est le conjoint ont été vues par un médecin à la suite des actes subis sur 2 ans (taux estimé à 8% d’après les réponses des hommes victimes).
    Source : Violences physiques ou sexuelles au sein du ménage, Repères n°15, juillet 2011,ONDRP.

    France
    Hommes et femmes victimes de violences semblent proches en matière de dépôt de plainte, plus fréquentes lorsque l’auteur ne fait pas partie du ménage. Moins de 5 % des victimes de violences physiques ou sexuelles au sein du ménage portent plainte.
    Source : ONDRP, in Chiffres Clés 2010 , l’égalité entre les femmes et les hommes, p. 78 .

    France
    En 2011, depuis l’entrée en vigueur au 1er octobre 2010, 1 577 ordonnances de protection (OP), nouvelle mesure de protection des victimes de violences au sein du couple, ont été prononcées : 25 OP d’octobre à décembre 2010 et 1 554 OP pour 2011, dont seulement une OP pour mariage forcé.
    Source : Ministère de la Justice et des Libertés, 2012..
    En 2009, 452 femmes et 15 349 hommes ont été condamnés pour crimes et délits sur conjoint ou concubin (données provisoires).
    Source : exploitation statistique du casier judiciaire, SDSED, ministère de la Justice et des Libertés. Données provisoires , in Chiffres Clés 2012 , l’égalité entre les femmes et les hommes, tab. 74 p. 83 .
     En 2011, 274 femmes ont été mises en cause pour violences sexuelles dont 112 pour viols contre 13 361 hommes dont 6 465 pour viols.
    Source  : Etat 4001 annuel, état 4001 mensuel, DCPJ ; Traitements ONDRP – rapport annuel 2012

    France
    Répercussions économiques des violences au sein du couple ont été évaluées à 2,472 milliards d’€ en France.
    Source : Daphné 2006 , « Estimation du coût des violences conjugales en Europe », Rapport scientifique Psytel, juin 2009 , in Chiffres Clés 2010 , l’égalité entre les femmes et les hommes, tab. 75 p. 85 .
    France Répercussions psychologiques : 52% des femmes victimes qualifient de plutôt importants ou très importants les dommages psychologiques subis(moins de 27% pour les hommes victimes).
    Source : Violences physiques ou sexuelles au sein du ménage, Repères n°15, juillet 2011, ONDRP. 




    Les 193 États membres de l'ONU se sont accordés vendredi 15 mars sur une déclaration dénonçant les violences faites aux femmes.

    Les pays musulmans ont accepté un paragraphe soulignant qu'"aucune considération religieuse" ne pouvait justifier des violences.

     
    Occidentaux et pays musulmans ont surmonté vendredi leurs profondes divergences pour s'accorder sur une déclaration de l'ONU qualifiée d'historique qui dénonce les violences faites aux femmes et définit un code de conduite pour les combattre. A l'issue de près de deux semaines de négociations à New York entre les 193 Etats membres de l'ONU, l'Iran, la Libye, le Soudan et d'autres pays musulmans à l'origine très réticents ont accepté d'inclure dans cette déclaration un paragraphe soulignant que la violence contre les femmes et les filles ne pouvait se justifier "par aucune coutume, tradition ou considération religieuse".
    De leur côté, les pays occidentaux, notamment scandinaves, qui poussaient à l'adoption d'un texte vigoureux ont fait des concessions sur le chapitre des droits des homosexuelles et des droits sexuels.
    Plus de 6.000 représentants de la société civile participaient depuis le 4 mars à cette 57e session annuelle de la Commission de l'ONU sur le statut de la femme. Des applaudissements nourris et des cris de joie ont salué l'annonce de l'adoption du texte tard vendredi soir au siège de l'ONU à New York.
    Michelle Bachelet, directrice exécutive de ONU Femmes, a qualifié la réunion d'"historique". Juste après, l'ONU a annoncé que Mme Bachelet quittait son poste pour reprendre sa carrière politique au Chili, dont elle a été présidente.
    Au cours des négociations, l'Iran, le Vatican ou la Russie s'étaient ligués dans une alliance conservatrice, selon des diplomates, pour tenter d'édulcorer le projet de déclaration finale soutenu par les Etats-Unis, le Canada et les Européens, notamment la Norvège et le Danemark. Cette impasse a menacé jusqu'à la dernière minute de faire échouer la réunion, comme cela avait été le cas en 2003.
    Les pays conservateurs s'opposaient aussi à ce que des relations sexuelles imposées à une femme par son mari ou son compagnon soient considérées comme un viol et contestaient des références dans le texte au droit à l'avortement.
    Les Frères musulmans en Egypte ont estimé vendredi que le texte en discussion à l'ONU était contraire à l'islam et conduirait à la "déchéance totale de la société" en cas d'adoption.
    "La Commission demande instamment aux Etats de condamner avec force toutes formes de violence contre les femmes et les filles et de s'abstenir d'invoquer toute coutume, tradition ou considération religieuse pour se soustraire à leur obligation de mettre fin" à cette violence, proclame la déclaration.
    Elle ajoute que les Etats doivent "accorder une attention particulière à l'abolition des pratiques et des lois discriminatrices envers les femmes et les filles ou qui perpétuent ou considèrent comme acceptable la violence exercée à leur égard".
    Les pays doivent "traiter et éradiquer en priorité les violences domestiques", souligne le texte.
    "C'est le type de language susceptible de faire grincer des dents en Iran et dans les autres pays musulmans qui prônent un islam radical", a estimé un diplomate occidental présent à la réunion.
    La conférence s'est tenue dans un contexte de mobilisation après l'attaque des talibans en octobre contre une adolescente pakistanaise, Malala Yousafzai, qui luttait pour promouvoir l'éducation des filles dans son pays, et le viol collectif d'une jeune Indienne en décembre dernier.
    Selon un rapport de la Banque mondiale évoqué à la conférence, les femmes âgées de 15 à 44 ans sont plus nombreuses à décéder de mort violente que du paludisme, du sida ou du cancer réunis.

mercredi 24 avril 2013

INSTITUTIONS: LE 5 MAI, OUVRONS LE DEBAT

Depuis 50 ans, la Vème République a connu bien des rafistolages mais rien n'y fait.

D'affaire en affaire, chacun peut constater que notre démocratie reste peu transparente, dominée par les lobbies, positions dominantes et intérêts de toutes sortes qui entravent les changements écologiques, économiques et sociaux nécessaires.

Alors que l'extrême-droite se nourrit du "tous pourris!" alimenté par l'actualité, il est urgent de passer à une nouvelle République, qui ne soit pas une monarchie quinquennale, mais une véritable démocratie adulte et responsable où les pouvoirs seront partagés, séparés et les contre-pouvoirs citoyens très fortement étendus.

Aux défis de notre temps correspond un régime politique participatif qui valorise l'implication citoyenne au lieu de la décourager. Celui-ci ne viendra pas seul, par simple décision, du reste très improbable, du Congrès.

Nous sommes nombreux à unir écologie et démocratie.Nous savons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République.

Nous appelons donc à participer à l'initiative citoyenne du 5 mai 2013 pour la VI République.


Vous aussi, si vous voulez que s'ouvre le débat sur la VI République, si vous voulez le droit de vote des étrangers aux élections (citoyenneté de résidence), des budgets participatifs y compris d’investissements, la révocabilité des élus et le suivi des promesses de campagne, le référendum d’initiative populaire, les droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes,un processus constituant qui permette de démocratiser notre vie publique, signez cet appel. 

Nous soutenons l’exigence d’assemblées locales débouchant sur une assemblée constituante permettant d’instaurer des droits écologiques et sociaux, l’instauration d’une règle verte pour des politiques publiques de planification écologique et décentralisée.

 

 

Appel des écologistes à la grande marche citoyenne du 5 mai pour la 6ème République

Nous, militant-e-s écologistes, le constatons chaque jour: la question démocratique, par exemple à travers les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII), vient percuter l’urgence écologique.
Nous affirmons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République. 
Que nous l’appelions écosocialiste, alterdéveloppement, objection de croissance,  6ème République ou autrement, tou-te-s nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s.
Aujourd’hui les grandes décisions en matière d’énergie et d’aménagement du territoire n’impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s’élaborent souvent dans l’opacité la plus totale ou en refusant d’entendre les mobilisations populaires.
Projets d’aéroport de Notre Dame des Landes, de lignes à grande vitesse, construction de l’EPR de Flamanville, site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure sont aujourd’hui autant de symboles de la confiscation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l’argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires.
Les scandales financiers et les confits d’intérêt ne se cantonnent pas aux paradis fiscaux et autres banques suisses.Des soupçons de corruption planent sur les agissements d’Areva au Niger; des conflits d’intérêts pointent les travaux du Lyon-Turin, des élus et l’entreprise Vinci; la puissance des lobbies pétroliers et pro-gaz de schiste se confirme chaque jour.
Le débat national sur la Transition Énergétique exclut d’emblée le nucléaire, un certain nombre d’associations environnementales se voient retirer leur agrément et se trouvent de fait exclues des négociations gouvernementales… Pourquoi ?
De leur côté, les politiques européennes –même si elles ont permis de nombreux  progrès en matière de protection de la faune et la flore et sont souvent un recours précieux pour le monde associatif et les mobilisations (comme le montre actuellement le dossier de Notre -Dame-Des-Landes)– n’envisagent la solution à la crise climatique que par la domination du marché. En témoignent les directives de privatisation et de mise en concurrence de l’énergie, de libéralisation du rail, ou encore le marché des quotas d’émission de CO2. Elles n’envisagent l’évolution de l’agriculture que par toujours plus de concurrence et de fichage des paysans et de leurs cheptels.
La course à la surconsommation est une manière d’orienter les désirs vers des biens destructeurs des écosystèmes, forcément créateurs d’inégalités et de frustrations. 

L’engagement citoyen dans une démocratie réelle, les liens sociaux, la beauté, l’art, la poésie, etc. peuvent à l’inverse s’offrir de manière infinie aux désirs de chacun et chacune.
Toutes ces décisions où le dogme capitaliste et productiviste prime sur l’intérêt des populations et des écosystèmes sèment le doute et la colère. La mainmise des lobbies financiers et économiques sur le politique affaiblit le débat public et mine la démocratie. Elles détournent les citoyen-ne-s de l’engagement avec les élu-e-s pour le bien commun.
Dans un domaine aussi fondamental que la préservation des conditions de la vie humaine sur terre, le peuple doit être souverain.
De nouveaux mécanismes démocratiques doivent être élaborés. Ces changements doivent avoir lieu à tous les niveaux de la société (municipalité, territoires, entreprises etc.). Ces nouvelles formes de la démocratie sont nécessaires y compris dans le monde économique avec le retour de l’idée coopérative, le renforcement des pouvoirs des salariés et de leurs représentants sur la définition de ce qui est produit et comment on produit.

Ouvrir le débat sur la 6ème République c’est débattre du droit de vote des étrangers, des budgets participatifs y compris d’investissement, de la révocabilité des élus et le suivis des promesses de campagne, du référendum d’initiative populaire, des droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes, etc.
C’est aussi une révolution des cœurs et des esprits qui est nécessaire. Nous appelons à une insurrection des consciences.
Nous soutenons l’exigence d’assemblées locales débouchant sur une assemblée constituante permettant d’instaurer des droits écologiques et sociaux, l’instauration d’une règle verte pour des politiques publiques de planification écologique d’une 6e République.
Pour toutes ces raisons nous, militant-e-s écologistes, appelons toutes celles et ceux qui veulent enfin faire rimer écologie et démocratie, à la grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai 2013 à Paris

SIGNEZ L’APPEL


lundi 15 avril 2013

Elections législatives dans la 8e circonscription

Suite à mon retrait et à celui de Mélanie Lacide, je demeure très attentif aux développements de la campagne dans la 8ème circonscription et aux propositions de tous les candidats. 
Celles-ci conditionneront mon éventuel soutien. Je ne manquerai pas de vous en informer directement en temps voulu. 
Je ne souhaite pas que l'on nous promette démagogiquement monts et merveilles ni que l'on nous assène des discours purement rhétoriques et dénués de réponses concrètes.
Je souhaiterais en revanche que les candidats se positionnent sur les questions suivantes:
1- le partage du travail et des richesses comme solutions à la crise;
2- la reconversion écologique de l'économie pour créer des emplois qualifiés, utiles, et vivre mieux.Vos propositions pour l'aire méditerranéenne et les Français de la 8e circonscription.
3- l'avenir de la construction européenne: austérité perpétuelle, repli national ou république européenne?  
4- Vos propositions pour améliorer les droits économiques, politiques et sociaux des Français de l'étranger? Que pensez-vous de la récente réforme de la représentation politique des Français de l'étranger? De l'action du gouvernement en matière éducative, culturelle et sociale?

Informez-vous vous aussi sur les différentes candidatures, garantie de l'expression d'un vote éclairé !

lundi 8 avril 2013



Madame, Monsieur,

J'ai appris la semaine dernière qu’une grave maladie frappe un membre de ma famille.

Je me vois donc contraint de renoncer à participer aux élections législatives partielles dans la 8ème circonscription des Français de l'étranger.

Je vous prie de m'excuser pour ce désengagement lié à un cas de force majeure.

Bien cordialement,

Pierre Jestin



Mélanie Lacide, candidate suppléante, souhaite également vous informer de son retrait:


Madame, Monsieur,


C'est avec regret que je vous fais part du retrait pour des raisons personnelles de mon collègue et ami Pierre Jestin, jusqu'ici candidat pour la seconde année consécutive à la députation pour EE-LV dans la 8ème circonscription Hors de France. 
 
Les conditions indispensables n'étant malheureusement pas réunies pour mener à bien la campagne ambitieuse que Pierre et moi-même envisagions, j'ai pris la difficile décision de ne pas poursuivre comme candidate titulaire.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés dans les prochaines semaines de mon positionnement politique sur cette campagne.

Bien cordialement,

Mélanie Lacide