mercredi 24 avril 2013

INSTITUTIONS: LE 5 MAI, OUVRONS LE DEBAT

Depuis 50 ans, la Vème République a connu bien des rafistolages mais rien n'y fait.

D'affaire en affaire, chacun peut constater que notre démocratie reste peu transparente, dominée par les lobbies, positions dominantes et intérêts de toutes sortes qui entravent les changements écologiques, économiques et sociaux nécessaires.

Alors que l'extrême-droite se nourrit du "tous pourris!" alimenté par l'actualité, il est urgent de passer à une nouvelle République, qui ne soit pas une monarchie quinquennale, mais une véritable démocratie adulte et responsable où les pouvoirs seront partagés, séparés et les contre-pouvoirs citoyens très fortement étendus.

Aux défis de notre temps correspond un régime politique participatif qui valorise l'implication citoyenne au lieu de la décourager. Celui-ci ne viendra pas seul, par simple décision, du reste très improbable, du Congrès.

Nous sommes nombreux à unir écologie et démocratie.Nous savons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République.

Nous appelons donc à participer à l'initiative citoyenne du 5 mai 2013 pour la VI République.


Vous aussi, si vous voulez que s'ouvre le débat sur la VI République, si vous voulez le droit de vote des étrangers aux élections (citoyenneté de résidence), des budgets participatifs y compris d’investissements, la révocabilité des élus et le suivi des promesses de campagne, le référendum d’initiative populaire, les droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes,un processus constituant qui permette de démocratiser notre vie publique, signez cet appel. 

Nous soutenons l’exigence d’assemblées locales débouchant sur une assemblée constituante permettant d’instaurer des droits écologiques et sociaux, l’instauration d’une règle verte pour des politiques publiques de planification écologique et décentralisée.

 

 

Appel des écologistes à la grande marche citoyenne du 5 mai pour la 6ème République

Nous, militant-e-s écologistes, le constatons chaque jour: la question démocratique, par exemple à travers les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII), vient percuter l’urgence écologique.
Nous affirmons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République. 
Que nous l’appelions écosocialiste, alterdéveloppement, objection de croissance,  6ème République ou autrement, tou-te-s nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s.
Aujourd’hui les grandes décisions en matière d’énergie et d’aménagement du territoire n’impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s’élaborent souvent dans l’opacité la plus totale ou en refusant d’entendre les mobilisations populaires.
Projets d’aéroport de Notre Dame des Landes, de lignes à grande vitesse, construction de l’EPR de Flamanville, site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure sont aujourd’hui autant de symboles de la confiscation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l’argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires.
Les scandales financiers et les confits d’intérêt ne se cantonnent pas aux paradis fiscaux et autres banques suisses.Des soupçons de corruption planent sur les agissements d’Areva au Niger; des conflits d’intérêts pointent les travaux du Lyon-Turin, des élus et l’entreprise Vinci; la puissance des lobbies pétroliers et pro-gaz de schiste se confirme chaque jour.
Le débat national sur la Transition Énergétique exclut d’emblée le nucléaire, un certain nombre d’associations environnementales se voient retirer leur agrément et se trouvent de fait exclues des négociations gouvernementales… Pourquoi ?
De leur côté, les politiques européennes –même si elles ont permis de nombreux  progrès en matière de protection de la faune et la flore et sont souvent un recours précieux pour le monde associatif et les mobilisations (comme le montre actuellement le dossier de Notre -Dame-Des-Landes)– n’envisagent la solution à la crise climatique que par la domination du marché. En témoignent les directives de privatisation et de mise en concurrence de l’énergie, de libéralisation du rail, ou encore le marché des quotas d’émission de CO2. Elles n’envisagent l’évolution de l’agriculture que par toujours plus de concurrence et de fichage des paysans et de leurs cheptels.
La course à la surconsommation est une manière d’orienter les désirs vers des biens destructeurs des écosystèmes, forcément créateurs d’inégalités et de frustrations. 

L’engagement citoyen dans une démocratie réelle, les liens sociaux, la beauté, l’art, la poésie, etc. peuvent à l’inverse s’offrir de manière infinie aux désirs de chacun et chacune.
Toutes ces décisions où le dogme capitaliste et productiviste prime sur l’intérêt des populations et des écosystèmes sèment le doute et la colère. La mainmise des lobbies financiers et économiques sur le politique affaiblit le débat public et mine la démocratie. Elles détournent les citoyen-ne-s de l’engagement avec les élu-e-s pour le bien commun.
Dans un domaine aussi fondamental que la préservation des conditions de la vie humaine sur terre, le peuple doit être souverain.
De nouveaux mécanismes démocratiques doivent être élaborés. Ces changements doivent avoir lieu à tous les niveaux de la société (municipalité, territoires, entreprises etc.). Ces nouvelles formes de la démocratie sont nécessaires y compris dans le monde économique avec le retour de l’idée coopérative, le renforcement des pouvoirs des salariés et de leurs représentants sur la définition de ce qui est produit et comment on produit.

Ouvrir le débat sur la 6ème République c’est débattre du droit de vote des étrangers, des budgets participatifs y compris d’investissement, de la révocabilité des élus et le suivis des promesses de campagne, du référendum d’initiative populaire, des droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes, etc.
C’est aussi une révolution des cœurs et des esprits qui est nécessaire. Nous appelons à une insurrection des consciences.
Nous soutenons l’exigence d’assemblées locales débouchant sur une assemblée constituante permettant d’instaurer des droits écologiques et sociaux, l’instauration d’une règle verte pour des politiques publiques de planification écologique d’une 6e République.
Pour toutes ces raisons nous, militant-e-s écologistes, appelons toutes celles et ceux qui veulent enfin faire rimer écologie et démocratie, à la grande marche citoyenne pour la 6ème République le 5 mai 2013 à Paris

SIGNEZ L’APPEL


lundi 15 avril 2013

Elections législatives dans la 8e circonscription

Suite à mon retrait et à celui de Mélanie Lacide, je demeure très attentif aux développements de la campagne dans la 8ème circonscription et aux propositions de tous les candidats. 
Celles-ci conditionneront mon éventuel soutien. Je ne manquerai pas de vous en informer directement en temps voulu. 
Je ne souhaite pas que l'on nous promette démagogiquement monts et merveilles ni que l'on nous assène des discours purement rhétoriques et dénués de réponses concrètes.
Je souhaiterais en revanche que les candidats se positionnent sur les questions suivantes:
1- le partage du travail et des richesses comme solutions à la crise;
2- la reconversion écologique de l'économie pour créer des emplois qualifiés, utiles, et vivre mieux.Vos propositions pour l'aire méditerranéenne et les Français de la 8e circonscription.
3- l'avenir de la construction européenne: austérité perpétuelle, repli national ou république européenne?  
4- Vos propositions pour améliorer les droits économiques, politiques et sociaux des Français de l'étranger? Que pensez-vous de la récente réforme de la représentation politique des Français de l'étranger? De l'action du gouvernement en matière éducative, culturelle et sociale?

Informez-vous vous aussi sur les différentes candidatures, garantie de l'expression d'un vote éclairé !

lundi 8 avril 2013



Madame, Monsieur,

J'ai appris la semaine dernière qu’une grave maladie frappe un membre de ma famille.

Je me vois donc contraint de renoncer à participer aux élections législatives partielles dans la 8ème circonscription des Français de l'étranger.

Je vous prie de m'excuser pour ce désengagement lié à un cas de force majeure.

Bien cordialement,

Pierre Jestin



Mélanie Lacide, candidate suppléante, souhaite également vous informer de son retrait:


Madame, Monsieur,


C'est avec regret que je vous fais part du retrait pour des raisons personnelles de mon collègue et ami Pierre Jestin, jusqu'ici candidat pour la seconde année consécutive à la députation pour EE-LV dans la 8ème circonscription Hors de France. 
 
Les conditions indispensables n'étant malheureusement pas réunies pour mener à bien la campagne ambitieuse que Pierre et moi-même envisagions, j'ai pris la difficile décision de ne pas poursuivre comme candidate titulaire.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés dans les prochaines semaines de mon positionnement politique sur cette campagne.

Bien cordialement,

Mélanie Lacide